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Molière et la musique ; des états du Languedoc à la cour du Roi-Soleil

Couverture du livre « Molière et la musique ; des états du Languedoc à la cour du Roi-Soleil » de Catherine Cessac aux éditions Nouvelles Presses Du Languedoc
Résumé:

Molière, écrivain et comédien, était également danseur et musicien.
Il introduisit souvent musique et danse dans ses comédies, s'y distribuant généralement un rôle chanté. Pour complaire à Louis XIV, grand amateur de danse et danseur lui-même, il créa la comédie-ballet. Sa collaboration avec... Voir plus

Molière, écrivain et comédien, était également danseur et musicien.
Il introduisit souvent musique et danse dans ses comédies, s'y distribuant généralement un rôle chanté. Pour complaire à Louis XIV, grand amateur de danse et danseur lui-même, il créa la comédie-ballet. Sa collaboration avec Jean-Baptiste Lully, à partir de 1661, fut à cet égard des plus fructueuses. Les parties musicales s'intercalaient de manière variée entre les actes parlés : spectacle amené par l'action dans L'Amour médecin, extension de la comédie par un ballet dans Le Bourgeois gentilhomme, insertion dans un ensemble de divertissements dans la Pastorale comique ou George Dandin, voire réemploi de divers morceaux, comme dans le Ballet des ballets.
Mais, après la rupture entre les " deux Baptiste " (comme les appelait Mme de Sévigné), Molière fut obligé de se passer de la musique déjà écrite.
Il institua une nouvelle collaboration avec Marc-Antoine Charpentier, un jeune musicien encore inconnu, qui travailla à des reprises de ses pièces et à la création du Malade imaginaire. Les différentes rubriques de ce livre ont été confiées à des historiens de la littérature, de la musique et de la danse, qui apportent chacun leur vision de l'oeuvre multiforme de Molière. Avec eux, nous le suivons d'abord de 1645 à 1658, lors de sa vie itinérante, en particulier dans le Languedoc, puis le retrouvons avec son répertoire de comédies-ballets dans les grands châteaux royaux, de Chambord à Versailles, en passant par Saint-Germain-en-Laye et Paris, et l'accompagnons enfin jusqu'à son dernier jour, le 17 février 1673, sur la scène du Palais-Royal dans le rôle d'Argan, le malade vaincu.

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