"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Certains destins pourraient surprendre les dieux eux-mêmes. Qui aurait parié un sesterce sur l'avenir de Sporus, enfant prostitué et exploité par sa marâtre dans un bouge infâme de Subure ? Et pourtant...
De tribulation en tribulation, il devient prêtre de Cybèle, une déesse orientale dont le culte inspire des sentiments partagés à Rome. Tout à la fois sacré et eunuque, respecté mais inculte, indiscipliné et rebelle, gouailleur et surtout irrésistiblement charmeur, ses imprudences lui valent bien des déboires. Mais Néron lui-même ne reste pas insensible à ce curieux garçon, et fait de lui son favori, et même son épouse, avant de sombrer dans la folie et la mort. Entre banquets, intrigues, fêtes et voyages, le jeune prêtre apprendra à ses dépens que la cour de Rome peut être aussi dangereuse que les forêts de Germanie...
Conté avec la voix de Sporus, dont la verve et l'insolence désarçonnent amis et ennemis, rythmé par une suite d'épisodes picaresques, ce récit n'en est pas moins rigoureux : chaque détail est fidèle à la réalité historique, et, en contrepoint, c'est la fin d'un règne, celui de Néron, la fin d'une dynastie, celle des Julio-Claudiens, que Cristina Rodriguez raconte avec émotion.
Cristina Rodriguez a vingt-huit ans. Moi, Sporus, prêtre et putain est son premier roman publié en France.
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