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Avec Moi, René Tardi, prisonnierde guerre -Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d'écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 - 18, c'est la première fois que Tardi se penche d'aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l'histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce «roman familial» prend des accents d'autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques). Cet ouvrage s'annonce d'emblée comme l'un des événements bande dessinée de la fin d'année. Jamais sans doute Tardi ne s'était autant livré dans l'un de ses albums.
Témoignage émouvant, mais témoignage un peu éteint.
Je n'ai pas eu d'entrain à la lecture et me suis un peu forcé.
Vu le récit, c'est peut-être naturel ?
Beaucoup d'ouvrages ont été consacrés aux poilus héros de la 1ère guerre mondiale, aux résistants de la seconde.
Mais personnellement, je n'avais jamais rien lu concernant les prisonniers de guerre durant la période 1939-1945. Pourtant près de 2 millions de jeunes gens ont perdu plusieurs années de leur vie, quand ce n'était pas la vie, prisonniers dans des camps dans des conditions terribles.
Jacques Tardi transpose en bande dessinée les souvenirs de captivité que son père, René, avait notés sur des cahiers d'écolier.
Il redonne voix à toute cette génération sacrifiée, n'ayant reçu aucune reconnaissance, considérés comme des perdants.
Tardi parle de son père, René, conducteur de char, prisonnier de guerre de la première heure, en 1940. Un récit touchant, pétri de colère, de honte et d'impuissance. 1680 jours de captivité. Une face méconnue de la guerre sous le trait caractéristique de Tardi, noir et épais. Utile
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