" Mon corps, on ne l'a jamais retrouvé. Brûlé sur la plage ? Jeté dans la mer ? Oublié comme un chien ? Un autre, à ma place, se lamenterait. Moi, je m'estime fortuné : ni tombeau, ni dalle funéraire. Pas de commémorations pour moi. Ce serait hypocrite, après avoir été persécuté de mon vivant ! On ne peut pas mettre sens dessus dessous la peinture et vouloir mourir comme le Titien à quatre-vingt-six ans, couvert de lauriers et riche à millions ! Non ! De mon existence j'ai fait un précipice, une course à l'abîme. Mon nom : Michelangelo Merisi. " C'est à l'occasion du 400e anniversaire de la mort de Michelangelo Merisi, dit Caravage, que Moi, Caravage a été créé au Théâtre des Amants en Avignon le 18 juillet 2010, jour anniversaire de la mort de ce peintre dont l'oeuvre, imprégnée d'un réalisme brutal et d'un érotisme troublant, a bouleversé à jamais la peinture.
Cesare Capitani a écrit cette confession palpitante de l'artiste maudit à partir du roman de Dominique Fernandez La Course à l'abîme (Éditions Grasset). Interprété par Laetitia Favart et par lui-même, dans une mise en scène de Stanislas Grassian, Moi, Caravage a aussitôt obtenu un grand succès, auprès de la presse et du public, lors des séries de représentations qui ont eu lieu au Festival d'Avignon (juillet 2010 et juillet 2011), dans différents Instituts culturels italiens, au théâtre du Lucernaire à Paris (de décembre 2010 à mai 2011 et de janvier à mars 2012) ainsi que lors des tournées en France (Evian, Clermont-Ferrand, Nice) et à l'étranger (Maroc, Suisse, Italie).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
