Les différents protocoles, dont ceux de Montréal et de Kyoto, ont précisé la réglementation sur les réfrigérants de manière à tenir compte de leur impact sur la civilisation et sur l'environnement. Ainsi, diverses mesures doivent être prises par les industriels pour ne plus utiliser certains réfrigérants communs et il leur faut proposer de nouveaux produits dont les caractéristiques à respecter sont multiples. En conséquence il faut absolument envisager l'utilisation de mélanges soit azéotropiques, soit quasi-azéotropiques. Ces mélanges doivent de plus comporter des composés les moins agressifs possibles au niveau de la toxicité, de l'inflammabilité, de corrosivité. Ils doivent être compatibles aussi avec les lubrifiants utilisés dans les compresseurs. Ils doivent aussi être respectueux de la couche d'ozone et ne pas contribuer de manière significative à l'effet de serre. Compte tenu de toutes ces contraintes il est indispensable de faire la sélection de mélanges binaires, voire ternaires, pour proposer des solutions efficaces dans un futur proche.
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