Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Lorsque l'on s'interroge sur les rapports entre genres comique et tragique de l'Athènes classique, on est très vite amené à se poser la question du public. Celui-ci constitue en effet une donnée incontournable de l'interprétation des textes comiques, dans leurs différences spécifiques par rapport à la tragédie. Des comédies d'Aristophane telles que les Acharniens ou les Thesmophories montrent que la relation étroite entre la comédie et son public était thématisée par le poète comique lui-même, et considérée à la fois comme un élément distinctif de son art et comme un instrument efficace dans la parodie du genre dramatique rival. Issue d'une journée d'études organisée à Lille 3 sur « La comédie d'Aristophane et son public », la partie thématique de ce numéro propose des éléments de réflexion sur cette question, liés à des approches théoriques et méthodologiques différentes du problème. Angela Andrisano s'interroge sur la présence de femmes parmi le public des comédies ; Anton Bierl propose de montrer que la comédie a pu valoir comme une thérapie « chamanique » pour la cité ; Anne de Crémoux étudie le statut du public dans les Acharniens ; enfin, Rossella Saetta Cottone envisage le rôle du public dans la pratique comique de l'attaque personnelle.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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