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Placido Domingo et Helena Matheopoulos. On ne présente plus le premier. Quant à la seconde, elle est notamment de Maestro Encounters with Conductors of Today. Elle a collaboré comme journaliste pendant dix ans à Evening News, The Times, Sunday Times, Opera Now ou Gramophone. De 1991 à 1996, elle a été consultante artistique à l'Athens Megaron. Elle est actuellement directrice des Vocal Projects de l'Orchestre Philarmonique de Londres.
Placido Domingo est incontestablement le ténor, qui, comme la Callas et Enrico Caruso en leur temps et dans leurs tessitures respectives, a su investir son art de l'indispensable unité sans laquelle l'opéra ne pourrait prospérer à l'âge des standards cinématographiques et télévisuels.
Comédien achevé dont les interprétations pourraient relever du jeu théâtral, Domingo est également un chanteur exceptionnel de par son sens de la musique et un phrasé « relevant du miracle », assure-t-on. Sur la scène, il vit littéralement la vie de ses personnages, les jouant et les chantant corps et âme.
Son chant n'en est pas moins un équilibre parfait entre l'instinct et l'intellect comme il nous le démontre dans son ouvrage. Toujours guidé par la musique, le ténor ne s'autorise jamais à la dépasser. Son obsessionnel souci de renouvellement l'a conduit, selon ses propres termes, à lutter pas à pas pour acquérir sa tessiture de ténor et façonner sa voix qui par nature était un haut bariton typique des zarzuelas (opérettes espagnoles) auxquelles ses parents l'initièrent.
Dans Mes rôles d'opéra, Placido Domingo commente 63 des 114 rôles que compte son vertigineux répertoire : des rôles principaux comme Otello ou Hoffmann mais également Cavaradossi, Des Grieux, Dick Johnson, Don José, Samson, Alvaro, ou encore Gustavus.
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