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Merleau-Ponty aux frontières de l'invisible

Couverture du livre « Merleau-Ponty aux frontières de l'invisible » de Renaud Barbaras et Etienne Bimbenet et Marie Cariou aux éditions Mimesis
  • Date de parution :
  • Editeur : Mimesis
  • EAN : 9788884831859
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'oeuvre de Merleau-Ponty fait l'objet depuis quelques années d'un commentaire insistant et d'une exégèse érudite. C'est désormais à une philosophie classique que nous avons affaire : donc moins à un ensemble de textes passés que nous aurions à situer, dans un espace historique ou conceptuel,... Voir plus

L'oeuvre de Merleau-Ponty fait l'objet depuis quelques années d'un commentaire insistant et d'une exégèse érudite. C'est désormais à une philosophie classique que nous avons affaire : donc moins à un ensemble de textes passés que nous aurions à situer, dans un espace historique ou conceptuel, qu'à une pensée désormais directement interrogée sur ses pouvoirs d'élucidation et d'éclairement. Et c'est une question, du coup, de savoir ce qu'une telle pensée peut nous apprendre sur les partages, aussi vieux que la philosophie même, du corps et de l'esprit, du sensible et de l'intelligible, de l'immanence et de la transcendance ou, selon les termes de Merleau-Ponty, du visible et de l'invisible. Parce qu'il voulut se situer non dans l'invisible, ce lieu de l'apaisement et des problèmes résolus, mais bien « aux frontières de l'invisible », là où s'inquiète la pensée et où s'ouvrent les questions, Merleau-Ponty stimule une réflexion inédite : qu'est-ce que l'invisible, quand ne nous est jamais donné que le visible ? Comment un corps se creuse-t-il de significations fonctionnelles, lorsqu'il se fait corps vivant, ou de significations partageables, lorsqu'il se fait corps percevant, ou encore de significations affectives, lorsqu'il se fait corps désirant ? Comment définir la chair, si cette dernière nomme justement, sous ses différentes modalités, cette naissance continuée de l'invisible au coeur du visible ? S'il est un point commun à l'ensemble des, textes qui composent ce volume, c'est bien d'avoir pris au sérieux de telles questions, et d'avoir sommé la philosophie merleau-pontienne d'y répondre : sans fausse révérence, donc, et avec une claire conscience que ce sont les problèmes, davantage que les auteurs, qui sont le sel de la philosophie.

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