"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un étudiant brillant, Julien, le narrateur, s'éprend de Josselyne, étudiante elle aussi, à l'université de Dijon. Un amour profond les unit, bien que contrarié par un milieu social problématique.
La célébration de l'histoire et l'évocation du temps sont manifestes dans ce roman et donnent un éclairage sur les années 60, avec le déclin du catholicisme, le rôle de la psychologie, l'arrivée des drogues, la place des classes défavorisées dans l'enseignement supérieur, la censure gaullienne, Mai 1968, et le climat intellectuel : Albert Camus, l'existentialisme...
Au cours du récit, la passion de la montagne s'épanouit et s'impose dans la représentation de la narration. Ainsi l'alpinisme révèle de somptueux décors, l'enthousiasme, la beauté de certaines personnes rencontrées, mais aussi le risque, la chute, le drame. La pratique de la montagne est le symbole de la vie, flamboyante mais dangereuse, elle nous signifie notre vulnérabilité.
Mémoires de rhododendrons est à l'image de la fleur, belle et chatoyante... et mortelle.
Car la mort s'insinue au travers de ces pages vibrantes de culture et d'amour et pourrait suggérer l'envers du livre.
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