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Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir

Couverture du livre « Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir » de John Cledland aux éditions Dominique Leroy
Résumé:

Si Fanny Hill est la Manon Lescaut anglaise, elle comble les voeux exprimés par Malraux dans sa célèbre préface à l'Amant de Lady Chatterley : " Le livre parfait de la fin du XIXème siècle eût été un supplément au Rouge et le Noir où Stendhal nous eût dit comment Julien couchait avec Madame de... Voir plus

Si Fanny Hill est la Manon Lescaut anglaise, elle comble les voeux exprimés par Malraux dans sa célèbre préface à l'Amant de Lady Chatterley : " Le livre parfait de la fin du XIXème siècle eût été un supplément au Rouge et le Noir où Stendhal nous eût dit comment Julien couchait avec Madame de Rénal et Mathilde et la différence des plaisirs qu'ils y prenaient tous les trois ". C'est justement la clef de Fanny Hill par rapport à Manon Lescaut : Fanny répond abondamment à Malraux. D'autant plus clairement que l'histoire est illustrée par Philippe Cavell et sans autres voiles que ceux de l'art. Les Mémoires de Fanny Hill, Femme de Plaisir est sans doute le roman érotique le plus célèbre du monde. Notre histoire de Fanny Hill est tirée de deux longues lettres qu'elle adresse à une femme mystérieuse, auprès de laquelle Fanny s'excuse de décrire le " tourbillon des plaisirs " qu'elle éprouve dans tous leurs détails les plus scabreux, depuis les premières expériences lesbiennes jusqu'à la " vente " de son pucelage en passant par le grand amour, des amours moins grandes et les " parties " le long de la Tamise.

Depuis Transes Mécaniques et Nini Tapioca, chaque nouvel album de Philippe Cavell s´est démarqué du précédent, comme s'il ne pouvait se satisfaire de la perfection acquise. Juliette de Sade représentait la maîtrise de la bande dessinée en noir et blanc. Jessica Ligari inventait une conception de la couleur dont on a pu comprendre ensuite qu'elle devait aboutir aux miniatures fantastiques de L'Ermite de l'Apennin. Fanny Hill représente le retour à une bande dessinée plus classique, tant par la facture de la planche que par l'emploi du procédé " trait + trichromie ". Mais on y trouve rassemblés tous les acquis des albums antérieurs : la force du premier Juliette, la suavité des couleurs de Jessica Ligari et la précision maniérée de L'Ermite de l'Apennin.

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