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Médias, pouvoirs et identités

Couverture du livre « Médias, pouvoirs et identités » de Patraquim/Collectif aux éditions Karthala
  • Date de parution :
  • Editeur : Karthala
  • EAN : 9782845865945
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

A l'aire de la mondialisation, le fait linguistique est marchandisé de manière croissante.
Ainsi, le marché des feuilletons brésiliens (telenovelas) s'est brusquement élargi et tend à devenir un phénomène lusophone majeur. Si personne ne nie l'influence croissante que le géant brésilien... Voir plus

A l'aire de la mondialisation, le fait linguistique est marchandisé de manière croissante.
Ainsi, le marché des feuilletons brésiliens (telenovelas) s'est brusquement élargi et tend à devenir un phénomène lusophone majeur. Si personne ne nie l'influence croissante que le géant brésilien acquiert dans l'aire dessinée par la pratique du portugais - la quatrième langue européenne la plus parlée dans le monde -, le phénomène produit-il une uniformisation tendancielle des pays de langue portugaise ? L'analyse des médias dévoile certes des phénomènes de rapprochement provoqués par la communauté de langue, mais renforce aussi l'impression que chaque pays reste surtout influencé par son aire d'insertion propre.
La lusophonie demeure une aire spécifique d'intersection avec d'autres identités, et n'est pas, en tant que telle, une aire culturelle. Partout, les médias sont un enjeu de pouvoir, et c'est par le biais de ces enjeux que s'expriment les identités ethniques ou politiques, les trajectoires professionnelles des journalistes, les techniques de reportage, les traditions cinématographiques émergentes, etc.
Bien entendu, la vitalité des médias sera plus forte là où le mouvement social a imposé une réelle pluralité politique : c'est, en négatif, pourquoi l'Angola n'est pas directement présent dans ce dossier, même si certaines initiatives (le plus souvent restreintes à la capitale) sont prometteuses. En revanche, les vitalités portugaise, brésilienne, capverdienne et même mozambicaine, apparaissent pleinement, qu'il s'agisse de la télévision, de générations journalistiques, du développement d'internet notamment au Cap-Vert, l'archipel de tous les réseaux.
Introduit par un beau texte de l'écrivain mozambicain Luis Carlos Patraquim, ce dossier ne prétend pas à l'exhaustivité. Mais, en une dizaine d'articles d'auteurs de nationalités brésilienne, britannique, française, mozambicaine et portugaise, il offre une clé supplémentaire d'approche du puzzle lusophone.

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