Kamil, rappeur français esthète, noir et musulman, parce qu'il accompagne un ami qui n'en est pas vraiment un, meurt à Washington dans le parking d'une boîte de strip-tease. Alors qu'il est réduit au silence, c'est le moment qu'il choisit pour tout dire : la France, les banlieues, les migrants, l'islamisme, les femmes, le climat, les noirs, la politique et les médias. Kamil parle outre-tombe de son lien charnel et spirituel à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il perçoit la profondeur des fractures et la douleur de tous ceux qui y sombrent. Comme si, dans son nouvel état, il avait soudain une vision clair de l'universel et le souvenir de la promesse humaine initiale de bienveillance, de bonté et d'empathie.
Des propos pseudo-philosophiques (le reste des études faites) avec quelques réflexions pertinentes, des opinions sur le rap et les rappeurs qui n'intéresseront que les amateurs du genre, la description d'un quotidien banal, quelques phrases sur Juliette Greco, le tout mélangé sans aucune logique, ni idée directrice. On peut franchement se passer de lire ce livre.
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