Marie Murat, une femme éperdue de liberté

• Date de parution : 15/06/2009
• Editeur : Soferic
• EAN : 9782952662147
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 275
• Collection : (-)
• Genre : Histoire
• Thème : Biographies historiques
• Prix littéraire(s) : (-)

Marie de ROHAN CHABOT.
Princesse Lucien MURAT.
Comtesse Charles de CHAMBRUN.
(1876 - 1951).

Marie de Rohan Chabot, fille du 11ème Duc de Rohan, garda toujours de cette illustre ascendance une fierté sans morgue qui lui fit dire un jour : " Je suis une ROHAN et une MURAT. Pour les MURAT,... Voir plus

Marie de ROHAN CHABOT.
Princesse Lucien MURAT.
Comtesse Charles de CHAMBRUN.
(1876 - 1951).

Marie de Rohan Chabot, fille du 11ème Duc de Rohan, garda toujours de cette illustre ascendance une fierté sans morgue qui lui fit dire un jour : " Je suis une ROHAN et une MURAT. Pour les MURAT, voyez le Larousse, pour les ROHAN, voyez Saint Simon ".
En 1897, influencée par l'Impératrice Eugénie, Marie épousa le Prince Lucien Murat dont le père, Achille, avait épousé en 1868 Salomé Dadiani, mariage célébré aux Tuileries, Napoléon III étant témoin. Cette Princesse de Mingrélie avait de grandes propriétés au Caucase : après Sedan, elle y entraîna son jeune époux, créant ainsi la dite Branche russe des Murat.
En faisant ici, un portrait des premières années de la vie de Marie, Salomé Murat Chalandon, sa petite-fille, nous brosse une véritable fresque d'une certaine société à cette époque. Se basant sur plus de 6.000 lettres de famille et s'étant documentée dans plus de 300 ouvrages, ses descriptions touchent à tous les sujets de la vie quotidienne, mais également à des faits divers dramatiques tels que l'incendie du Bazar de la Charité. S'y mêle aussi de la politique comme, par exemple, l'impact du Boulangisme ou de l'Affaire Dreyfus dans les foyers les plus huppés.
Pour ses 18 ans, préférant un voyage en lieu et place du bal blanc traditionnel, elle part avec sa mère pour une tournée de six mois, " de cousins en cousins " à travers l'Europe, de Berlin à Vienne, de Varsovie à Saint Petersbourg. Grâce au talent de l'auteur, on a l'impression dans ces récits, de côtoyer les Grands de ce monde, que ce soit dans l'Hôtel de Rohan à Paris, au château familial de Josselin en Bretagne, ou encore dans la Sainte Russie à l'époque du Tsar.
Ce récit se termine en 1898, au lendemain du mariage de Marie et de son premier séjour au Caucase. Ce parcours de jeunesse l'a formée et lui a donné le goût de la liberté. Celle-ci, définie par Ferdinand Bac, un ami de la famille, comme " être soi-même, puis rester soi-même ", sera désormais sa ligne de conduite pour le reste de sa vie. Il faudrait un jour, une Suite pour nous le conter...
Alain GUILLAUME.