"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quatrième roman d'Antonine Maillet, Mariaagélas (1973) a mérité à son auteure le Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal et le Prix France- Canada. L'histoire, qui s'échelonne sur un peu plus d'un an, se déroule dans un petit village de pêcheurs acadien pendant la prohibition. Mariaagélas, l'héroïne, refuse le travail en usine, auquel s'astreignent tant d'autres autour d'elles, pour devenir contrebandière. Femme forte et indépendante, elle n'hésite pas à bousculer les conventions et l'ordre établi. Aux côtés du grand Vital, avec qui elle s'associe, la fille à Gélas du clan du Sud parvient à déjouer et le douanier Ferdinand et la veuve à Calixte, une vraie chipie du clan du Nord. Toute la verve de l'auteure de La Sagouine et ses plus grands talents de conteuse sont ici réunis. « Pourquoi Mariaagélas ? Pourquoi ce nom ? Pour le rythme d'abord : Anna-à-Dennis, Maria-à-Gélas. Et puis Gélas et Dennis étaient deux chefs de famille plus ou moins à l'avenant, et dans mon esprit aussi discrets et mystérieux l'un que l'autre. Quant à Maria, elle a surgi comme une évidence de mes reins - à l'époque je ne les appelais pas encore subconscient -, Marie étant la fille d'Anne, Maria la revanche de toutes les Maria Chapdelaine. Tout ça, j'en parle à mon aise aujourd'hui, mais, à vrai dire, je n'y avais pas pensé en dénommant ma première héroïne indépendante de moi : Mariaagélas. » - Antonine Maillet, à propos de Mariaagélas Avec une nouvelle postface d'Antonine Maillet.
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