Il est flatteur pour soi, lorsqu'on traverse le monde, de s'entendre envier dès que l'on affirme son appartenance au Périgord.
Un seul mot domine alors la conversation : la truffe !
Jadis, presque commune en bordure de nos vignes, la «perle noire» s'est faite de nos jours de plus en plus rare.
Mais sa cueillette s'effectue toujours avec l'aide d'un porc ou d'un chien dressé, récompensé ensuite de quelque menue friandise. Et sa présence persiste dans de nombreux plats périgordins.
Doit-on pour autant en conclure que la cuisine du Périgord n'est faite qu'à base de truffes ?Certainement pas. Les cuisinières du pays ont encore plus d'un tour dans leur sac pour parer un gibier, dresser un foie gras, faire sauter quelques cèpes, ou, tout simplement et fort somptueusement, fricasser une bonne soupe.
Ici l'art d'accommoder les restes pénètre intimement l'âme de chacun...
Voici peu de temps, l'UNESCO, après avoir fait ingurgiter à l'ordinateur un certain nombre de paramètres, lui demanda quel était le pays qui, en Europe, répondait le mieux aux désirs de l'homme.
Sur l'écran s'afficha aussitôt le nom du Périgord !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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