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Le manuscrit revient sur un naufrage, en janvier 1802, d'un navire de la flotte napoléonienne, sur les côtes algériennes. Le vaisseau faisait partie d'une expédition envoyée par le 1er Consul de France, Napoléon Bonaparte, pour ramener l'ordre et combattre la sédition de Toussaint Louverture et ses partisans à Saint Domingue. Les rescapés du naufrage seront rapatriés, après bien des malheurs et des souffrances. Mais, il y avait des femmes à bord, et, visiblement, elles n'étaient pas portées sur le rôle du navire. Elle ne retourneront jamais en France, oubliées en « Barbarie », où pourtant, elles referont leur vie parmi les tribus des Beni Haoua, à quelque 200 km à l'ouest d'Alger, près de Ténes. En 1936, un adjoint maire de Beni Hoaua, Camille Bortolloti, construit un mausolée à la mémoire de « Mama Binett », une des femmes qui étaient restées captives des tribus locales, après le naufrage du Banel. La légende de Mama Binette, érigée par les tribus locales en Sainte, une Marabout, est née. Le manuscrit revient sur cette tragédie, celle de Françaises ayant embarqué clandestinement sur le Banel, croyant qu'il allait aux Amériques, à la Louisiane. Elles finiront le reste de leur vie en Algérie, du temps de la Régence d'Alger.
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