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Avec Arzach ou Le Garage hermétique, Moebius a révolutionné la bande dessinée de sciencefiction au cours des années 70, avant de créer la grande saga de L'Incal avec Jodorowsky.
À la fin des années 80, il réside aux USA, où il collabore entre autres à divers films produits à Hollywood. C'est aussi l'époque où les éditions Marvel rééditent son oeuvre classique, sous la forme de luxueux graphic novels en couleurs.
Cela crée un faisceau de circonstances qui poussent Moebius à renouer avec son inspiration des années 70. Début 1990, le créateur reprend donc le personnage du Major et s'attèle, comme par le passé, à égrener au fil des semaines et de son inspiration changeante, des pages improvisées où la surprise poétique règne en maître.
Le tome 2 du Major Fatal, L'Homme du Ciguri, est mis en couleur et paraît en France. S'il n'ébranle plus les fondations du genre comme sa matrice originelle, cet album n'est pas purement une récréation pour Moebius : c'est un approfondissement de son univers, une oeuvre où la rigueur et la maîtrise ne prennent jamais le pas sur l'invention.
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