"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les animaux ne parlent pas, mais nous les faisons parler en les associant à nos discours quotidiens. Que ce soit sous forme de comparaison (« Gai comme un pinson », « Têtu comme une mule », « Dormir comme un loir »), de tournures métaphoriques (« Avoir la chair de poule », « Faire devenir chèvre », « Faire entrer le loup dans la bergerie »), de locutions (« Le mariage de la carpe et du lapin », « Bayer aux corneilles », « Un panier de crabes ») ou de proverbes et dictons (« Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois », « On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre »), notre langue est remplie de références aux « hôtes des forêts, des eaux et des airs ». Ces formulations imagées que nous utilisons presque sans y penser, parfois claires, parfois mystérieuses, méritent le commentaire, le retour sur leur origine, sur l'évolution de leur sens, sur leur justification. Une manière de s'enrichir en « cherchant la petite bête ».
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