"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand une salle de classe est le théâtre d'une tuerie, le monde entier est en émoi et s'interroge. Pourquoi et comment cette enseignante en est-elle arrivée là ?
Ce sont les questions auxquelles va devoir répondre la brigade de recherches de Quimper après que Pont-l'Abbé, la ville voisine ait vécu l'assassinat de cinq élèves. Personne ne comprend, tout le monde demande des comptes. Comptes que ne solde pas la principale inculpée, enfermée dans un mutisme fort peu apprécié.
Tout juste débarquée d'une sale affaire, Louise-Axelle Lafleur, gendarme au verbe haut et aux idées atypiques, va déployer ses méthodes efficaces mais peu conventionnelles pour dénouer les fils d'une enquête rude, truffée de fausses pistes, troublante à souhait.
De chaque côté des murs de la maison d'arrêt, se joue la quête de la vérité. Parfois en douceur, parfois sauvagement.
Un polar prenant, addictif qui secoue, perturbe, interroge sur nos enfances.
J'ai tout simplement ADORÉ. J'ai aimé tous les personnages, la façon d'écrire, les dialogues qui font vrai, l'intrique et ses rebondissements.
Félicitations pour ce beau polar qui m'a transportée sur la durée.
Dans une école de bretagne, se produit le meurtre de 5 enfants.
Les cours moyens sont dans une classe pour suivre un cours de théâtre.
Un coup de feu raisonne, un instituteur sportif va voir devant la classe ce qui se passe, se démène , appelle, aucune réponse ne sort de la salle. Il cherche une solution, n’arrivant pas à casser la porte, il est prêt à appeler les pompiers, lorsque l’institutrice Estel Lobel sort de la pièce avec un pistolet à la main, Yvan entre dans la classe, y voit le bazar avec des tables retournées, de la peinture partout, et les corps de cinq enfants tués par balles, une enfant manque, il la trouve prostrée derrière une table renversée, recroquevillée sur elle-même.
C’est la consternation dans l’école, et l’évidence saute aux yeux de tous, Melle LOBEL a tué 5 enfants.
Une enquête de police est évidemment lancée. Elle est confiée à Louise-Axelle Lafleur une nouvelle arrivée au commissatriat. Elle va tenter de comprendre ce qui s’est passé.
Je trouve qu’elle a été objective en ne faisant pas comme tout le monde en accusant immédiatement Mlle Lobel, qui sans autres paroles a dit avoir causé ses meurtres, sans se défendre. Elle pense même que celle-ci n’a pas pu commettre ses meurtres. Elle est aidée par des collègues qui enquêtent pour résoudre l’énigme. Mais L’institutrice se retrouve en prison, où l’on découvre cet incroyable ambiance qui règne dans la prison, pour cette institutrice qui a avoué les crimes. Elle subit des brimades, des coups notamment de 3 roumaines qui se comportent comme si elles étaient chez elles, en la frappant, à lui casser des cotes, si bien qu’Estelle se retrouve à l’hôpital.
C’est un roman sans fausse pudeur, les faits sont relatés tels qu’ils se produisent, les états d’âme des acteurs ne sont pas cachés. C’est très intéressant de rentrer dans la psychologie de chacun.
Il se trouve que son père et un de ses frères ont lâchés Estel, Sa mère essaye de l’aider ainsi que son autre frère. On apprend les différends qui existe dans cette famille, et ce n’est pas tout rose.
Du coté collègues à l’école, on apprend que c’est pareil, des rancœurs subsistent.
On est pris dans l’ambiance et les pages se tournent sans qu’on ai envie de poser ce roman, l’auteure sait tenir le suspens, mais il faut bien que la vérité éclate au grand jour.
Alors après 58 chapitres et 400 pages, arrive la fin, qui comme un condiment dans un plat, relève le goût de l’horreur, il est difficile de le comprendre, on restera sur cette idée : comment une chose pareille peut arriver ?
Un très bon roman de cette jeune auteure qui ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.
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