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Marie Gresholtz (la future Madame Tussaud) est née en 1760 à Berne, en Suisse. Son père (mort avant sa naissance) était un militaire, aide de camp du général Wurmser, sa mère la fille d'un pasteur. Six ans après la naissance de Marie, le frère de sa mère, John Christopher Curtius, qui exerçait la profession de médecin mais passait la plupart de son temps à modeler des anatomies et
portraits à la cire, fut attiré en France et encouragé dans son art par hommes de la cour, dont un prince du sang. Après avoir adopté légalement sa nièce Marie, il rentra en Suisse afin de ramenertoute sa famille dans la capitale française. Madame Tussaud se rappelle parfaitement son arrivée dans la capitale française, ainsi que l'accession au trône de Louis XVI. À l'époque, la demeure de son oncle était le rendez-vous des Français les plus talentueux, notamment parmi les écrivains et les artistes (Voltaire, Rousseau, le
Dr Franklin, Mirabeau et La Fayette...). La soeur de Louis XVI, Madame Élisabeth, passionnée par la sculpture sur cire et désireuse d'apprendre cet art, se lia avec Marie, qu'elle installa à Versailles, près de ses appartements. C'est de ce poste avancé que la future Madame Tussaud put observer et noter les soubresauts de la Révolution française, enregistrer ce qui allait faire la matière des deux tomes de ses Mémoires. Le livre n'est pas écrit à la première personne par Marie. Édité par Lea & Blanchard, à Philadelphie,
en 1839, il se présente comme la relation, par Francis Hervé (un Français émigré lui aussi à Londres), des souvenirs de Marie. Cet ouvrage nous livre sur des événements connus un témoignage hors du commun, celui d'une très jeune femme, proche de la famille royale française, mais qui avait fréquenté très tôt les hôtes de son oncle (des hommes des Lumières jusqu'aux révolutionnaires proprement dits) qui avaient nom Voltaire, Rousseau, La Fayette, mais aussi Danton, Marat, Desmoulins... Si Marie ne montre pas beaucoup de sympathie pour la Révolution en général (n'oublions pas
qu'elle est une "émigrée"), si elle avoue sa fidélité et un véritable amour pour Louis XVI et Marie-Antoinette, elle fait cependant montre d'une adhésion profonde aux idées de liberté, ce qui rend ses Mémoires éminemment subjectifs, à la fois quant à la description des événements, et quant aux portraits des acteurs.
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