80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ma vie, j'l'ai choisie!
Victime d'un AVC le premier jour du printemps il y a deux ans, allongé dans une ambulance du SAMU en direction des urgences neurologiques d'un hôpital parisien, je n'avais en tête _ avant de tomber dans le coma _ que la chanson de Jacques Brel : « Adieu l'ami, c'est triste de mourir au printemps ». J'ai pris conscience à ce moment que quoi qu'on fasse de sa vie, on se rend compte à la fin que l'on a perdu son temps pour pas grand-chose et qu'il est préférable de partir seul _ comme on est arrivé sur terre _ car personne ne vous attend au-delà. Naître, mourir et entre-temps éventuellement se reproduire au mieux en quelques minutes pour les plus habiles ou les plus vantards d'entre nous sont des fatalités biologiques mais un bien mauvais tour à toutes les espèces vivantes sur cette Terre.
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