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« Dans le pâté de maison de Mamie, je suis une vedette du calibre d'Harry Roselmack. 83% de part de marché sur ma tranche horaire, je suis imprenable. Ma grand-mère a fait acheter des paraboles à tous ses voisins retraités, sommés de rentrer en courant de la Poste le mardi après-midi pour admirer un inconnu leur parler littérature dans le petit écran. Les co-propriétaires reconnaissent mon pas aérien bien avant que j'aie pénétré dans la cour intérieure, ils se collent à leurs rideaux et commentent les conversations people que je semble avoir sur mon téléphone portable. Je suis le visiteur de l'autre monde, les flashs crépitent près du local à poubelles. » On a beaucoup confondu Louis Lanher et ses personnages. Puisque écrire à la première personne en faisant acte d'imagination n'est plus compris que comme autobiographique, Lanher se range ici à l'autofiction, en toute impertinence !
En quatorze nouvelles à la première personne, il se prend donc lui-même pour sujet d'examen et de confession, passant en revue tous les travers de sa génération d'une plume au trente-sixième degré trempée à l'acide, qui n'épargne rien ni personne, aucune bonne conscience, aucun cynisme.
Au royaume du politiquement correct, il y a donc de quoi faire ! Tout y passe, fausses convictions politiques, fatuités ordinaires et rêves de célébrité médiatique, vies moyennes de la France moyenne, dictature de l'anorexie comme canon de la beauté, et, bien sûr, gloire littéraire, monde des medias, des lettres, et autres communautés parisiennes branchées... À se moquer ainsi de tous ces miroirs aux alouettes dont personne n'est dupe mais que chacun désire souvent jusqu'à l'indignité, il est sûr qu'il se fera des ennemis. Pour le plus grand plaisir du lecteur qui, lui, rira beaucoup !
Iconoclaste, brillant, burlesque, satirique... Louis Lanher confirme dans ce recueil de nouvelles toutes ses qualités, et s'impose comme le prince de l'autodérision de sa génération !
« Un jour, dans le journal d'investigation VOICI, ma gardienne a eu la conviction de me voir en couverture. J'étais le petit ami d'Alice Taglioni, mes boucles blondes et ma barbe de trois jours apparaissaient dans un encart qui m'était spécialement consacré : « Alice, enfin le bonheur ? » Je n'ai jamais démenti l'information, même si le comédien Jocelyn Quivrin a facile trois ans de moins que moi. Lorsqu'on passe à la télé sur le canal 83, au fin fond d'un bouquet satellite, il ne faut lésiner aucune option pour créer sa légende. »
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