Artiste à la bonne humeur contagieuse, Ma rue par Achbé entreprend depuis 2016 une oeuvre originale, engagée et percutante qui suscite chez les passants montmartrois, son quartier de prédilection, intérêt, sympathie et réfexion avant de séduire un public beaucoup plus large sur les réseaux sociaux - son hommage à Simone Veil (« Simone s'éteint mais les femmes restent en veille ») a fait beaucoup pour sa notoriété. À même le bitume parisien, elle trace à la craie des formules (im-)pertinentes, qu'elle photographie ensuite, dans une ambiance à la Doisneau, en noir et blanc. Libérée dans la rue, sa parole se fait image, au sens propre comme au figuré. Qu'elle réagisse à l'actualité, défende la cause des femmes ou décline ses hymnes à l'amour sur les trottoirs parisiens, Ma rue par Achbé trace sa propre voie en marge des arts urbains.
Un livre-objet sous forme de leporello (9 modules) - voir image ci-dessous - en plus de 60 photos pour partager une démarche originale, préfacé par Carole Martinez.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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