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Raymond Dumay a pris la route à quatre reprises dans les années 1950. Il a arpenté tour à tour la Bourgogne, l'Aquitaine, le Languedoc et la Provence sur Pégazou, « la moto Terrot, douée d'une forte personnalité. Venue, comme l'auteur, de Bourgogne, elle lui impose ses quatre volontés. Pour la chasse aux poètes, il ne lui manque jamais un boulon ». Sautant d'un bourg à la campagne et d'un siècle à l'autre, cet érudit non conformiste s'intéresse aussi bien à Pétrarque qu'à Blaise Cendrars. Il se perd sur des « petits chemins sinueux comme des vipères entortillées ». Il abuse du pineau des charentes en compagnie d'Odette Commandon, poétesse du dimanche. Il dort à l'auberge ou chez l'habitant, flâne et s'égare, sans toutefois perdre le fil de son propos. Marseille lui évoque Stendhal épicier, vendant du sucre et du savon, tandis qu'à La Rochelle, il met ses pas dans ceux de Simenon. Aussi familier des morts que des vivants, passionné par nombres d'auteurs méconnus ou oubliés que son style alerte sait rendre familiers, Raymond Dumay nous propose des promenades littéraires buissonnières, truffées d'érudition et de fantaisie.
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