80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Quand je t'ai retrouvée, morte, j'aurais dû te cracher à la figure », écrit l'autrice en parlant à sa mère.
Comme l'a écrit Élisabeth Badinter, l'amour maternel n'est en rien naturel. Pour Édith Reffet, l'autrice de «Ma mère», il n'est pas au rendez-vous. Dans ce récit, elle raconte son enfance et ses relations avec une mère, institutrice, qui commence par l'abandonner alors qu'elle n'a qu'un jour. C'est en ayant le courage de la fuir dès qu'elle a 20 ans qu'elle évitera d'être détruite par la diabolique énergie négative d'une mère qui finira par la déshériter après l'avoir déclarée morte à l'hôpital. Ce texte noir, qui fait penser à «Vipère au poing» d'Hervé Bazin, est servi de façon lumineuse et passionnante par la belle plume de l'autrice.
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