Choisissez, lisez et chroniquez !
C'est l'histoire d'un retour, d'une sentence et d'une vague qui monte à l'horizon.
2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l'Australie.
Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l'espace de trois mois qui l'ont vu quitter l'adolescence, il a connu la joie, l'amitié, l'amour et l'horreur.
Aujourd'hui il est un homme. Il n'a pas oublié, il n'a rien pardonné.
Mais la justice prend d'étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l'apocalypse.
Ballade meurtrière sur fond de fin des temps, Lux est le roman de la confirmation d'une jeune auteure au sommet de son art. Après le succès de Reflex (Anne Carrière, 2013 / Pocket, 2015), le nouveau thriller de Maud Mayeras est très attendu.
Choisissez, lisez et chroniquez !
VENGEANCE
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Une autrice qui explore les tréfonds de l'obscurité de l’être humain.
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J’ai mis un peu de temps à être prise dans l’histoire et à voir où l’autrice voulait nous emmener, mais une fois dedans, j’ai enchaîné les chapitres et je n’ai pas vu venir la fin !
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Des chapitres vraiment très courts qui donnent un rythme soutenu à ce thriller, j’ai dévoré cette histoire assez rapidement, prise au jeu du suspense.
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Même si j’ai une petite préférence pour son livre Les monstres que j’ai lu en début d’année, ce fût une très bonne lecture pour moi !
Il m'est très difficile de donner mon avis sur cette lecture car elle m'a laissé de marbre ... Je vais tout de même tenter de m'expliquer : Dès le début, l'autrice nous présente son personnage principal comme le "mauvais" de l"histoire. Ensuite, parce qu'il y a une catastrophe naturelle, il faudrait vivre avec lui ses péripéties et être en empathie avec lui ... Impossible pour moi ^^ je ne peux oublier le début de l'histoire !!! Après bon j'ai bcp aimé la plume de M.Mayeras dans la description de l'après apocalypse ... je suis donc très mitigée ... Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur ce livre qui (je le crains) sera très vite oublié.
Entre fulgurance et puissance lourde. Lux, quel titre pour un roman aussi noir… L’atmosphère y est dense, pesante, implacable. Je ressors de cette lecture perturbé. L’enfance cabossée, des monstres de toutes parts, Maud a le don pour susciter le malaise. Il te happe. Le lecteur est alors saisi d’émotions contradictoires. Une envie de rejet. Pourtant tu t’accroches. Tu sers les dents parce que c’est bon. Très bien écrit. 77 forts et courts chapitres dévorés en apnée. Résultat, un sentiment d’oppression. Un casse-tête suffocant et la joie d’en être sorti. Secoué !
J’avais mis ce livre de côté. Il est certains ouvrages qui vous demandent de patienter. Tu les poses dans un coin en attendant d’être apte à les affronter. J’avais déjà lu Maud. Je connaissais son aptitude à la précision. Cette capacité à embarquer le lecteur dans un ensemble fait d’une glaise particulière, troublante, physique et forte. Ce 3ème roman est incroyable. Maud choisit ses mots avec brio. Elle sait jouer sur la dramaturgie, le mal. Lux m’a avalé comme cette vague, ce tsunami qui emporte tout sur son passage. C’est puissant, dérangeant.
Pour ce qui est de l’histoire, Maud semble partir d’un postulat. La cruauté appelle la vengeance. 2016, Antoine revient à Ceduna, du sud de l’Australie 20 ans après y avoir connu la joie, l’amitié, l’amour et l’horreur. L’adulte n’a rien oublié de ce que l’adolescent a vécu. Sous couvert de fin du monde, quelques personnages trainent autour d’Antoine. Ils sont ambigus. Jamais simples, psychologiquement graves, plus complexes qu’il n’y parait. Surnommé Cockie, Allan Numereji, est un Aborigène hanté par une douleur incommensurable. Lark, la sœur d’Hunter, reste attirée par Antoine malgré le temps. Et il y a Hunter. Celui qui a bouleversé la vie d’Antoine en 1996. Le souvenir d’un drame. Lux se découpe en 3 parties, 3 moments de la vie d’Antoine et est entrecoupé de flashbacks.
Lux est un roman apocalyptique. Une fin de monde troublante où portées par une catastrophe naturelle, les horreurs enfouies, viennent bousculer les monstres qui sautillent et se révèlent page après page. Maud Mayeras bouscule par une écriture souvent poétique alors qu’elle nous plonge dans le chaos. C’est délicieusement déroutant. Ces descriptions sont étonnantes, puissantes. Chaque odeur, chaque couleur est présente. La chaleur, la peur. Le dégout, l’amitié. Dans cette ambiance lente, les sentiments prennent le pouvoir, les rebondissements scotchent le lecteur.
Alors oui, cette chronique ne traite pas d’une nouveauté. Mais finalement, partager l’émotion autour d’un bon roman, c’est déjà pas mal.
Merci à lecteurs.com de m’avoir offert l’opportunité de découvrir ce nouveau roman de Maud Mayeras, auteure par ailleurs d’un de mes coups de cœur, Reflex.
Ici il est question d’amitié, d’amour, de mensonges, de manipulation, de tsunami, de survie, de faux semblants, de trahison, de mort et de meurtre, et de beaucoup d’autres choses encore. Beaucoup de thèmes et de sujets différents me direz-vous.
Oui, beaucoup, et c’est bien là la difficulté pour moi, ce mélange des thèmes et des histoires, cet espèce de trois en un qui m’a perdue, voire ennuyée durant une partie du roman.
La première partie nous parle du déracinement d’un jeune adolescent français qui doit s’adapter à la vie dans une petite ville australienne ; il s’y sent seul, désespérément seul jusqu’à sa rencontre avec un jeune Australien de son âge, et avec sa petite sœur. Puis on retrouve ce Français de retour en Australie des années plus tard, sur la trace de ce passé. Il a grandi mais semble tout aussi perdu, malgré un objectif qu’il s’est donné : se venger. Cette partie là, même si lente à se mettre en place, est intéressante avec le portrait qu’elle brosse de cet adolescent perdu qui cherche quelque chose ou quelqu’un à qui se raccrocher, puis de cet homme porté par la volonté de revenir sur son passé et de clore une histoire restée pour lui inachevée.
Mais d’un coup on bascule dans la deuxième partie avec une catastrophe qui emporte tout sur son passage, qui détruit et qui tue. Là j’avoue que l’auteure m’a perdue : pourquoi imaginer un tsunami qui dévaste tout ? Pourquoi vouloir couper ce récit de vengeance par un tel événement ? J’ai beau essayer de comprendre, je n’ai pas réussi à trouver le moindre intérêt à cet élément, qui a coupé mon élan en même temps que le rythme du roman, et a généré chez moi une vraie envie d’abandonner le livre.
Jusqu’à la troisième partie, une vraie réussite malgré un début incertain. Enfin on retrouver l’ensemble des protagonistes. Enfin les personnages donnent leur pleine mesure. Enfin les différents éléments s’emboitent et prennent sens, avec un final sous tension et très réussi.
Mais ce final réussi n’a pas réussi à me faire totalement oublié l’ennui ressenti durant la partie centrale qui s’est beaucoup trop éternisée pour moi. Tout comme la qualité d’écriture (précision, clarté, style incisif) n’a pas limité mon sentiment d’avoir lu un récit par moment décousu, qui se perd trop longtemps dans cette digression « catastrophique ». Peut-être aussi attendais-je trop de Lux, après la lecture l’an dernier de Reflex qui fut un coup de cœur total.
E bien sûr, ceci n’est que mon humble avis !
Lux écrit par Maud Mayeras. Edition Anne Carrière. Lu en VF.252 Pages. Format Broché.
Genre Thriller.
Synopsis :
C'est l'histoire d'un retour, d'une sentence et d'une vague qui monte à l'horizon.
2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l'Australie.
Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l'espace de trois mois qui l'ont vu quitter l'adolescence, il a connu la joie, l'amitié, l'amour et l'horreur.
Aujourd'hui il est un homme. Il n'a pas oublié, il n'a rien pardonné.
Mais la justice prend d'étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l'apocalypse.
Avis :
Mon avis est plutôt mitigé, les flashbacks nous aide à comprendre l’histoire et la raison pour lequel Antoine est tellement en colère mais j’ai eu du mal à me mettre à la place de ce « héros » en quête de justice.
Antoine est revenu à Ceduna 20ans après l’avoir quitté pour pouvoir venger la mort de son amis, seul petit hic, tous du long l’affaire se complique, ce qui passait pour une simple soif de vengeance deviens une quête pour la vérité, un long chemin qui mènera Antoine vers un lieu qu’il ne pensait pas exister, une personne qu’il souhaitai retrouver.
L’écriture est fluide, l’atmosphère pesante et sombre, la fin est un peu obsolète mais en soit Lux ne m’a pas marqué plus que ça.
L’auteur a fait un beau boulot mais je pense que c’est cette histoire ne me correspondait pas.
Je voudrais remercier les Editions Anne Carrière et Les Explorateurs Polar avec lecteurs.com pour ce partenariat.
Comme vous l'avez vu juste plus haut, j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour lire ce roman dans le cadre des Explorateurs Polar.
Mon premier roman de Maud Mayeras est Reflex qui a été un gros coup de coeur (ma chronique Ici). Alors dès que j'ai vu qu'un nouveau roman de Maud Mayeras était sorti, je n'avais qu'une envie de le découvrir.
Antoine va habiter un été en Australie avec sa mère durant son enfance.
Il va faire la rencontre d'Hunter et ces derniers vont devenir les meilleurs amis du monde.
Malheureusement, un accident va arriver et la vie d'Antoine ne sera plus jamais la même.
20 ans plus tard, ce dernier revient en Australie pour mettre les choses au clair.
Que dire à part que j'ai un avis mitigé sur ce roman.
J'ai trouvé que l'histoire était originale mais surtout bien recherchée.
Ce que j'ai également apprécié durant ma lecture c'est que Maud Mayeras alterne le passé et le présent pour plonger rapidement le lecteur dans l'histoire mais également pour expliquer ce qu'il s'est passé durant cet été.
Malheureusement, j'ai trouvé que par la suite l'histoire partait un peu dans tous les sens.
Je ne savais plus trop sur quel pied danser.
Il faut dire qu'une énorme catastrophe arrive aux personnages et nous laisse pantois, ce qui nous laisse entrevoir les personnages d'une toute autre façon.
Ces changements de situation et de personnalités m'ont, à un moment, perdu.
J'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup trop pour ne pas perdre le lecteur.
Concernant les personnages, je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'eux.
Je m'explique.
Je les ai tous trouvé antipathiques, très vicieux mais également d'une mauvaise foi énorme.
Aucun n'a réussi à me toucher.
Bon ce qui est bien c'est que l'auteur a réussi quand même à prodiguer des émotions concernant ses personnages même si ces dernières ne sont pas des plus positives.
Pour ce qui est de la plume de Maud Mayeras, cette dernière est toujours fluide, intéressante et facile à lire.
Par ailleurs, comme dans Reflex, c'est qu'on ne peut pas se fier à ce qu'on lit car l'auteur réussit très subtilement à nous faire des révélations dont on ne s'attend pas.
2016. Antoine Harelde est de retour en Australie, à Ceduna.
Il y a 20 ans, son copain, Hunter, est décédé. Antoine est venu l'expier.Cela fait 20 ans qu'il reumine cette histoire dans sa tête, il est imprégné d'un mal lié à ces événements passés, il faut qu'il puisse crever l'abcès pour avancer.
Seulement, comme on le devine très vite, cette histoire est loin d'être simple et va nous divulguer une part sombre de l'humain.
J'aime être surprise au cours de ma lecture et on peut dire que c'est réussi avec ce thriller.
L'histoire est racontée en 2 temps : tantôt en 1996 pour nous conter l'histoire qu'on vécu Antoine et Hunter, ainsi que la petite soeur de ce dernier, Lark.
Tantôt en 2016, alors que Antoine revient en Australie avec cette envie de représailles qui a eu tout le temps d'enfler depuis toutes ces années.
L'auteure nous offre une plume qui sert la noirceur à la perfection. Elle a su créer une atmosphère sombre et pesante, avec cette petite touche de menace sourde qui couve et qui s'insinue en nous, nous tenant en haleine. Elle sait jouer avec le lecteur : elle nous surprend, nous attendrit, nous fait nous poser des questions. Et quand on croit que le pire ne peut plus arriver, elle en remet une couche !
Avec ce roman, on retient une chose essentielle : les monstres ne sont pas ceux que l'on croit.
Voila un roman qui fait beaucoup parler de lui puisque sa sortie est encore récente et que l’auteure est une femme charmante et talentueuse.
Elle a un univers bien a elle, entre noirceur et folie. Ses descriptions sont superbes et très immersives.
Lux vous raconte l’histoire d’Antoine Harelde, un français qui a vécu quelques mois en Australie dans sa jeunesse et qui revient des années plus tard afin d’assouvir une vengeance.
On reconnait les monstres à cette gueule qu’ils exhibent, pleine de dents et prête à dévorer les enfants. Mais certains la portent juste parce qu’ils n’ont pas le choix, comme un boulet, un masque affreux. Et, monstres ou non, ils terrifient malgré eux tout ce qui se trouve sur leur passage.
Maud Mayeras est une femme habitée par plusieurs fantômes. Je ne vois pas d’autres solutions pour que son roman côtoie trois univers aussi différents. Alors oui son roman n’est pas linéaire mais autant sa première partie m’a totalement embarqué , hypnotisé autant je me suis perdue en cours de route dans les deux autres morceaux du roman.
Donc vous l’aurez compris ce roman est découpé en trois grande partie l’un qui est plus un roman noir avec une ambiance lente et intrigante, une autre est un drame avec une catastrophe naturelle ( là on se dit que le personnage principal n’a pas de chance !) et enfin la dernière se centre plus sur de l’endoctrinement et pour le coup le fameux Antoine n’est vraiment pas vernie. Pour moi la seconde partie est de trop. Mais c’est le brin d’originalité, de folie de l’auteure. Une cassure dans le fil conducteur. Il me rappelle le roman Les Infâmes de Jax Miller pour lequel je n’avais pas vraiment adhéré non plus pour les mêmes raisons. Trop d’élément dans une même histoire, ma folie ne m’emmène pas sur ce terrain là.
Maintenant, Maud Mayeras a un réel talent et pour les amateurs du genre je suis certaine que c’est un très bon livre. Je pense qu’elle peut tout écrire ! La première partie était juste exceptionnelle pour moi et je souhaite rester sur cette impression
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