80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le printemps revient. L'aubépine fleurit. La chaleur du soleil balaie la place. L'enfant joue au pied de la stèle sous le regard de sa mère et de son père. Il lève de temps à autre la tête vers le graveur qui s'affaire patiemment. L'enfant ne sait pas encore lire. Quelle importance pour lui ? Les noms ne sont rien. Ils finiront par disparaître eux aussi. Ils finiront par ne plus rien signifier pour personne et l'on détruira la stèle pour faire passer une route à la place. L'enfant ne sait pas ce qui a été et ce qui sera. Cette pierre ne signifie rien pour lui mais la souffrance reste. La souffrance des combattants, celle des victimes, est éternelle.
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