Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
On lui conseillait de faire de l'abstrait. Il préférait rester un peintre figuratif. Luc HO ne fait pas que susciter des impressions, des émotions. Il peint des corps noueux ou érotiques, des paysages avec une dextérité remarquable. Mais pour arriver à ces représentations, il faut enjamber un écusson murakamien, se glisser derrière un paravent carré, escalader des équerres et des murets, se faufiler dans l'entrée d'un tunnel pour rejoindre, avec un peu de chance, les personnages dont l'artiste nous raconte l'histoire qui lui a été inspirée par un peintre ou un écrivain. Parfois, c'est en faisant coulisser par l'imaginaire un écran géométrique l'on peut s'éloigner sur un chemin pour aller contempler d'immenses fleurs déjà à l'automne de leur vie. Sa peinture est aussi un jeu de cache-cache. Il faut aller chercher derrière les formes le sujet plus intime, plus douloureux. Michèle Wolff (2019 - 2022).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !