80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La répression de la Commune ne s'est pas achevée sur le carnage de la " Semaine sanglante " : le 23 mars 1872, le gouvernement déporte les communards survivants en Nouvelle-Calédonie.
Le voyage forcé à bord de la Virginie de Louise Michel (1830-1905), est le prélude à l'incroyable engagement d'une pionnière en faveur des Canaques. L'exil sur une terre encore sauvage révèle à Louise Michel sa vocation d'ethnologue. Elle s'intéresse aux moeurs canaques, à leur langue, apprend leurs légendes et leurs chants, avant de leur consacrer deux ouvrages qui représentent aujourd'hui de précieux documents ethnographiques.
Mais la politique n'est jamais loin. Lorsque les Canaques se soulèvent contre les colons français, les déportés se rangent du côté de la répression. Pour Louise au contraire, le combat des Canaques s'apparente à celui de la Commune. Au nom des insurgés de tous les pays, elle leur fait don de l'écharpe rouge. Poète et visionnaire, Louise Michel ouvre une ère nouvelle, où droits et libertés s'acquièrent peu à peu comme les biens inaliénables de l'humanité.
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