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Louise Grouès est une femmes de lettres, reconnue à son époque comme auteure de très nombreux textes littéraires, directrice d'un journal l'Entente et remarquée surtout comme féministe engagée au côté de femmes célèbres impliquées dans ce mouvement, participant à des commissions gouvernementales pour modifier les articles contestés du code Civil napoléonien, mettant son écriture prolixe au service de la lutte pour les droits des femmes. Elle prit comme pseudo le nom d'Héra Mirtel.
Ses choix de vie, ses engagements féministes, son désir d'indépendance et de liberté, son hostilité à l'égard du clergé, dérangèrent fortement son entourage familial. Famille modeste, à l'origine, venant des "Basses-Alpes", (Ubaye), et qui participa à la Saga des Barcelonnettes au Mexique, les Grouès, par le jeu des alliances et les hasards de l'Histoire, occupèrent dans la société bourgeoise, catholique et commerçante de Lyon une place importante. Louise Grouès,( mariée en première noce à un notable Ubayen, chef d'entreprise enrichi au Mexique, Paul Jacques), indépendante, provocatrice, n'a jamais cherché à se faire accepter par ce milieu conservateur. Et lorsqu'en août 1920 elle fut accusée du meurtre de son second mari, Georges Weissmann-Bessarabo, la rupture fut totale. Elle fut condamnée à 20 ans d'emprisonnement à la prison pour femmes de Rennes. Elle y mourut 10 ans après, malade et abandonnée de tous. Son littéraire fut oublié, une grande partie (en particulier ses lettres) fut détruite.
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