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Louise est parisienne. Son père s'est donné la mort il y a près de 20 ans au pied du phare de la Roque en Normandie. Qui était cet homme inconnu qui la hante tel un fantôme ? Pourquoi veut-on à tout prix empêcher la jeune femme de découvrir qui il était. Quel est le lien avec la mystérieuse épave d'un navire coulé au 18e siècle ? Pour le savoir, elle va engager le détective privé Joshua Pastorius. Au même moment, un homme est retrouvé brûlé vif dans une discothèque havraise. Est-ce un accident ou un crime ? Une jeune journaliste, Agathe Talemare, mène l'enquête. Et si ces deux affaires n'en étaient qu'une seule et unique... Partez en baie de Seine afin d'élucider cette redoutable énigme...
Avec "Louise des ombres", Yvan Michotte assure un roman très plaisant. Il narre l'histoire d'une jeune femme, Louise, qui veut savoir qui était ce père mort une vingtaine d'année auparavant.
Un homme qu'elle n'a jamais rencontré et qui au fil des pages délivre un message et des vérités sur un passé pas si simple. Elle est aidée dans sa démarche par un détective, Pastorius, porté sur la bouteille et par une sympathique journaliste.
J'avoue que les premières pages, sans me déplaire, m'ont laissée perplexe : trop de phrases sans verbe par exemple. Pourtant rapidement, j'ai été happée par l'histoire grâce à des personnages très attachants. La description de la ville du Havre et ses environs a ajouté un intérêt supplémentaire à ma lecture.
Yvan Michotte sait décrire les situations et les lieux sans lourdeur. Avec des phrases parfois tordues et amusantes, l'intrigue prend du rythme sans distiller trop d'indices... L'auteur avec une plume vive et surprenante m'a bluffée jusqu'à la fin.
"Pastorius aimait l'énergie revigorante de cette fille. Elle avait une cuirasse solide et une certaine inconscience chevillée au jean."
L'histoire de "Louise des ombres" vaut le coup d'être lue. Je ne me suis pas ennuyée. Surtout que l'auteur manie l'humour tout au long de l'intrigue. Il n'épargne pas ses protagonistes.
"Il leva son verre, fixa Pastorius qui pensait que ce type souriait trop pour sentir bon. Agathe avait la même impression. Il se servait de ses canines extra blanches comme d'un diplôme en communication. La journaliste avait coutume de croire que, plus beaux étaient les crocs, plus tordus étaient les types autours."
Pourtant sans dévoiler les rebondissements du livre, j'ai trouvé les relations entre Louise et sa mère pas assez développées; j'aurai aimé en savoir davantage. Quant à la fin, quelques longueurs subsistent mais ne gâche en rien à la lecture de ce roman.
Bien sûr, je suis quand même partante pour lire d'autres œuvres de cet auteur dont j'ai aimé la fraîcheur et l'originalité !
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