"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque l'enfant disparaît, ses parents ont d'abord le devoir de réapprendre à vivre. Comment surmonteront-ils cette épreuve intolérable que constitue la perte d'un enfant ? Ginette Raimbault s'est appuyée sur les témoignages spontanés de ceux qui ont eu recours à l'écriture pour "intégrer" leur deuil : ainsi Victor Hugo pleurant Léopoldine, Gustav Mahler fou de douleur à la mort de Putzi; Isadora Duncan ou Geneviève Jungersen perdant l'une et l'autre deux enfants en même temps... Si chaque cas est unique, il illustre aussi tel ou tel aspect d'un bouleversement psychique et affectif inévitable. Car le travail du deuil, s'il n'est jamais organisé ni conscient, obéit cependant au même mouvement : celui d'une compensation, qui peut prendre des formes variées (nouvelle maternité, militantisme, retour à la religion) et d'une symbolisation, en l'occurrence ici grâce à la création artistique. A travers la détresse de ces cas illustres qui ont su trouver les mots pour la dire, ce livre pose de façon incisive et émouvante une question universelle : qu'est-ce qu'un enfant pour son parent ?
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