Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
La société ottomane fut-elle opiomane ? Nombreux et convergents sont les témoignages des historiens, des diplomates, des religieux, des intellectuels et des voyageurs, turcs et occidentaux : du XVIe au XIXe siècles, le suc de pavot anatolien se consomma à Constantinople tout autant qu'il s'exporta vers l'Europe.
Les derviches y cherchèrent l'extase ; la soldatesque, du courage ; les dignitaires et le peuple, béatitude et volupté...
À la fin d'un manuscrit des années 1700, deux pages d'un uléma anonyme condamnent la drogue et la déshumanisation qu'elle entraîne. Quant au café, boisson nouvelle dont il constate la vogue, seul un ignorant ou un fanatique iraient selon lui l'interdire. La passion de la Turquie d'antan pour le café et les tulipes est connue de tous. Son addiction à l'opium reste par contre à explorer. Le texte étudié ici en offre une première occasion. Il est approché en relation aux débats de société ottomans sur la licéité de la drogue et du nectar d'Arabie, puis éclairé par un choix sans précédent de documents anciens, souvent traduits de l'anglais.
Après avoir enseigné aux universités de Louvain et d'Oxford, Y. Michot est professeur d'islamologie au Hartford Seminary (Connecticut).
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