"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi ? La question brûle les lèvres du jeune Léo. Pourquoi le propriétaire de l'immeuble, un vieil homme vivant en reclus, leur permet-il de vivre dans ce grand appartement ?
Pour seul loyer, il exige de dîner avec lui et ses parents, tous les jours. Sa mère dit qu'il se sent seul. Mais que cache vraiment cet homme ? Et que contiennent les documents qu'avec patience il relit sans cesse ? Sinon le lourd secret d'un temps où, en France, les voisins partaient pour ne plus jamais revenir...
Un court roman mais un grand moment de lecture, hélas trop court. Pas de superflu mais une histoire touchante, triste et belle à la fois. C'est un autre roman sur l'occupation qui nous envoie en plein visage qu'un patronyme ou un arbre généalogique pouvait vous condamner parfois à mort. "A l'époque, l'arbre généalogique décidait de tout". N'est-ce pas encore le cas aujourd'hui, dans une moindre mesure ?
Alors Oui, j'ai beaucoup aimé cette lecture avec une belle écriture, sobre mais très puissante. Certes, les personnages ne sont pas très fouillés et ce n'est finalement pas nécessaire car Adèle, la mère et Léo le fils de 13 ans n'ont pas connu cette période. L'essentiel tient dans le personnage du vieil homme, de la culpabilité, du remords, du besoin de réparer. La narration navigue entre le présent et les années 1942-1943 avec une fluidité qui mêle subtilement les deux époques avec le poids des souvenirs et la mémoire des lieux. Peu importe aussi si on peut deviner qui est qui ou les liens potentiels entre les uns et les autres, la force du roman est d'évoquer différemment une triste période de notre histoire.
Et puis il y a aussi ce genre de phrase : "Lui qui a laissé sa vie filer, une longue vie monotone durant laquelle il n'a rien tenté qui le mette en danger ...", qui nous parle aujourd'hui et nous rappelle de profiter intensément de la vie.
Un vrai coup de coeur !
J’adore Mr Gérard Collard, un libraire qui vous donne envie de lire, alors je suis ses conseils et voici son commentaire pour ce livre : « S’il n’y a qu’un seul livre à lire cette année, c’est celui-ci ! »
Et bien je n’ai pas regretté, de toute façon je ne prends aucun risque, Mr Collard ne se trompe pas.
Un livre plein de finesse, de sensibilité, de douceur, trop court, pourquoi les auteurs font-ils des livres qui ne sont pas des pavés !!
Léo, jeune enfant se pose plein de questions, qui est le propriétaire de leur appartement ? Il leur a loué et en contrepartie ses parents doivent le recevoir chaque soir à leur table pour le diner. Quel mystère entoure ce vieil homme ? Une histoire émouvante, de la culpabilité, de la tendresse…A lire absolument.
Roman bien écrit, concis, qui relate l'émouvante histoire de deux destins croisés sur fond d'occupation allemande 39/45. Passé et présent sont étroitement liés à travers les souvenirs d'Alfred Vigneux, qui n'aura de cesse de rendre justice à cette famille décimée et dépouillée que son regard d'enfant n'avait pas su protéger comme il l'aurait souhaité. On peut déplorer le manque de suspens, on pressent dès le début du roman le dénouement de l'intrigue, mais ça reste un bon moment de lecture.
Alfred Vigneux, un vieil homme, propose à Adèle et sa famille d'occuper gracieusement un appartement dont il est propriétaire à l'étage en dessous. En échange, il demande simplement à venir dîner le soir avec la famille. Leo, le fils d'Adèle, aimerait bien savoir pourquoi ce vieillard s'intéresse tant à eux. On comprend très vite qu'il y a sans doute un lien entre ce marché et une vieille histoire du passé.
L'auteur nous ramène dans le Paris des années 40 et les douloureux événements des rafles juives ...
Un beau roman que j'ai lu d'une seule traite. J'ai aimé la façon dont Bénédicte des Mazery évoque cette dramatique période de l'histoire, tout en subtilité sans jamais nous nous donner de sensation "d'atrocité".
Plus une nouvelle qu'un roman (à peine 135 pages) L'écriture est belle, les personnages pourraient être attachants mais il manque un peu de profondeur, une impression de survol là où cela aurait pu être un peu plus étoffé. De plus, des les premières pages, la fin de l'histoire a été une évidence.
En résumé, une bonne "petite lecture" mais pas un coup de cœur.
Trés beau roman.
Bénédicte Des Mazery nous offre un roman d'une grande sensibilité.
Avec pudeur, elle nous fait rentrer dans l'Histoire et , par la justesse de ses propos et sa générosité d'écriture, nous rend les personnages très proches.
Le livre, plein d'émotion, ne nous laisse pas indifférents et nous restons imprégnés par l'histoire...Un vrai coup de coeur!
Tout au long de ma lecture, j’ai été tenté de refermer ce roman, car ma mémoire me soufflait que, si je cherchais de beaux textes abordant ce thème, « La Douleur » de Marguerite Duras ou «L’ami retrouvé » de Fred Uhlman m’apporteraient des émotions bien plus intenses.
Car, si le déroulé du récit, assez peu crédible, est parvenu pourtant à m’emmener jusqu’à la dernière page, je n’ai pas vibré au rythme des souffrances et des regrets égrainés. A force de vouloir présenter des personnages épris de fortes convictions, le parti pris de l’auteur a plané obstinément sur chaque ligne. Une désagréable impression, emprunte de manichéisme, nimbe l’ambiance générale du roman qui ne parvient pas à imbriquer de façon crédible Histoire et histoires personnelles.
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