Une histoire d'amitié intergénérationnelle construite sur le pouvoir thérapeutique et fédérateur de la littérature...
En 2011, Paul de Brancion consacrait avec Ma Mor est morte un livre à la mère monstrueuse en trois langues, par nécessité vitale de s'éloigner de la langue maternelle. Cinq ans plus tard, il revient à cette histoire familiale en s'attachant à la figure effroyable de son père. Comme le premier volet de ce diptyque parental, L'Ogre du Vaterland, est un texte atypique, inclassable, où se mêlent deux niveaux de narration : d'un côté, « l'incroyable histoire de Léon Jacques S. », le père abominable dont l'écrivain brosse un portrait sans complaisance, révélant à mots couverts les lourds secrets de famille qui ont empoisonné son enfance ; de l'autre, le soubassement onirique et terrifiant des contes de Perrault, véritable chambre noire des révélations de l'auteur. Un livre terrible et salutaire.
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