Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Tout art relève d'une négociation avec l'altérité d'un monde, avec un autre irréductible à soi-même, avec une matière inerte ou vivante, qui pâtit ou réagit, et conserve la trace de cette rencontre, de cette négociation et de cet accord dans le temps, sous la forme d'une oeuvre, d'une forme temporelle qui nous parle d'un monde passé dont elle est l'enfant et la mémoire vive.
L'équilibre du jeu de la lutte ou de l'art est la condition de toute invention, car elle suppose l'écoute, la négociation, et l'imprévisibilité toujours de l'accord qui en résulte. C'est là la source de toute nouveauté, de toute création et le principe même de la liberté d'agir selon la nécessité de l'instant, en accord avec le monde. C'est cette liberté et l'intensité de cet acte qui donne alors à l'oeuvre d'art cet air plus que réel, cette présence singulière à nulle autre pareille, qui traverse le temps, gravée pour l'éternité dans la matière, vivante comme au premier jour.
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