Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
L'Occident a baptisé " primitives " les sociétés africaines ou océaniques qu'il découvrait - autant de peuples soi-disant dotés d'une mentalité " mystique et prélogique " qui les situait à un stade antérieur, voire inférieur, de la grande histoire de l'humanité.
Ces conceptions ont d'abord été battues en brèche par des artistes, et non par des scientifiques : Picasso, Braque, Malevitch, Klee, Kandinsky s'inspirent des arts " nègres ", " primitifs ", et ne font plus la différence entre peinture savante et peinture populaire. Pour Jean-Pierre Barou, cette étrange convergence devient possible lorsque les peintres européens ne peignent plus ce qu'ils voient, mais ce qu'ils savent, de la même manière que les " primitifs ".
Pour eux tous, la peinture ne sert plus à représenter le visible, mais à s'approcher de la connaissance, à montrer l'être au-delà des apparences, à guérir parfois.
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