Dix fables taurines invraisemblables quoique.
L'aficion française se prend tellement au sérieux qu'elle récite son lexique taurin comme les actes de son catéchisme : la règle, rien que le dogme, dans la foi en l'espérance d'une meilleure corrida que la veille, sans se faire de charité. Bon Dieu ! Alors l'envers et son contraire, la face cachée et son reflet, l'à-côté et son juste milieu, la frange et le plein-pot, la marge en avant reviennent des enfers de l'impensable.
Au diable ! Autrement dit, la tauromachie réclame ses certitudes, ses lignes droites sur la voyage, ses passes dans l'axe de charge, ses enluminures répertoriées. Comme au musée. Elle peut aussi passer à la basse cuisine, aux assortiments des restes, à la tambouille. Comme à la cantine. En dix fables pour de vrai, pas forcément pour de faux, le toro restera intact, l'afeitado revenant aux hommes. Tant pis pour eux !.
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