"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En treize nouvelles et autant de tranches et tronches de vie, Jules Pseudo s'amuse de notre comédie humaine. Tout y passe : la vie, la mort, Dieu, la connerie, le temps qui passe, les réseaux sociaux, le tout à l'ego, le réchauffement climatique, la maladie, Judas et sa cérémonie des baisers d'or ou encore l'immense bonheur d'être libre et en mer. C'est pour rire... Quoique.
Détente, humour et réflexion, voilà trois mots qui me semblent bien caractériser Livresque du large de Jules Pseudo, petit livre préfacé par Jean-Marie Biette qui n'oublie pas de saluer le dessinateur, Éric Chalmel (Frap), auteur de croquis savoureux jalonnant quelques chapitres.
Ce sont treize nouvelles, des « tranches et tronches de vie » qui démarrent très fort avec Dieu convoque le Jugement dernier. Cela m'a fait penser au Tribunal des flagrants délires, émission culte de France Inter et de Claude Villers où Pierre Desproges, cité à plusieurs reprises dans ce livre, livrait des réquisitoires humoristiques et percutants, désopilants le plus souvent mais son compère, Luis Rego, ne s'en laissait pas conter. Ici aussi, il y a un procureur face à un avocat qui tente d'éviter la peine capitale pour l'homme… Tâche très rude.
Au fil des pages, sont abordés tous les thèmes qui agitent notre petite planète. Cela peut se passer en tout lieu mais l'auteur préfère de loin le bistrot, le bar où se côtoient tous les styles, toutes les personnalité et où les débats sont très animés.
Quand internet s'éteindra, La vieille âme et la mer, Gérard Lombaire et même Louis XVI garde la tête haute le 21 janvier à Nantes varient les sujets mais le Père Blaireau, Tragédie humaine, avec Eugène de Rasetignasse qui vise la place de PDG de la RATP, emporte ma préférence. le débat entre les colocataires logés par Madame Viager puis la séance de remotivation et d'optimisme pour les cadres de la RATP qui part en vrille m'ont bien fait rire.
Malgré tout, C'était mieux avant remet bien les pendules à l'heure.
L'auteur adore jouer avec les mots, s'en donne souvent à coeur joie et la lecture de Livresque du large est bien réjouissante, même si un certain pessimisme ou plutôt un réalisme fort utile ressort de plusieurs tranches de vie car, nous le savons tous : le temps est assassin comme le rappelle le titre de la dernière petite nouvelle.
Je remercie Jean-Marie Biette pour ces bons moments de lecture, ces « tranches et tronches de vie s'amusant de notre comédie humaine », un livre qui ne doit pas finir au pilon, même si, toujours de l'humour noir, il annonce être publié par les Éditions du Pilon !
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
J'ai vraiment passé un bon moment en lisant ce livre. Il m'a bien fait pouffer dans mon coin. Et parfois, j'ai aussi eu un regard tendre sur les personnages.
Ce sont des nouvelles, et la première est, je dois bien l'avouer, particulièrement savoureuse. Ça commence fort ! Ça nous met directement dans le bain !
"EXCLUSIF : DIEU CONVOQUE LE JUGEMENT DERNIER"
Nous voilà plongés dans un procès rocambolesque de l'humanité. Mais sous couvert d'humour, des vérités sont dites. N'avons-nous rien à nous reprocher, nous, humains ? Je vous laisserai seul juge, après avoir suivi le réquisitoire du procureur et la plaidoirie de l'avocat.
En bref, dans cet ouvrage pas piqué des vers, l'humanité en prend pour son grade. Ça pique, ça gratte, mais ça fait du bien ! Comprenne qui pourra !
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