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Dès la fin des années 1950, les littératures de l'Afrique anglophone ont commencé à consigner les bouleversements d'un continent qui allait passer de la colonisation à la décolonisation et à l'indépendance. Au fil des décennies, romanciers, poètes et dramaturges se sont considérés comme des « interprètes » de l'histoire africaine et, en dépit de leurs désillusions grandissantes, ont continué à célébrer l'héritage de leur passé et les promesses de leur avenir. Les premiers textes sont marqués par un recours appuyé à la tradition orale, mais cette célébration de l'Afrique traditionnelle cède vite la place à une dénonciation de l'Afrique nouvelle en proie à l'instabilité, la corruption et la violence. Les romans décrivent Le monde qui s'effondre (C. Achebe), les poèmes font entendre La musique de la douleur (T. Ojaide) et les pièces de théâtre mettent en scène Les misérables, les démunis (G. Miyajali). Pourtant, de nombreux auteurs vont tenter de dépasser ce constat d'échec et proposer une vision plus réconfortante d'une Afrique résiliente et fertile : femmes écrivains qui brisent le silence et imposent leur parole lucide et chaleureuse, mais aussi sud-Africains blancs et noirs qui sont en train de créer une nouvelle littérature « arc-en-ciel ».
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