"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Terechkovitch lithographe Par France Terechkovitch Constantin Terechkovitch rencontre la peinture française à Moscou en 1913. Monet, Gauguin, Matisse, Picasso lui font prendre conscience de sa vocation de peintre. Terechkovitch décide de se rendre à Paris. En 1920, il arrive en France après deux années d'un voyage périlleux: la Révolution, la guerre civile, la famine aussi ravagent la Russie.
A Montparnasse, parmi les idées nouvelles et les théories des avant-gardes, notre artiste discerne très tôt quel sera son chemin: tout en tournant le dos évidemment à l'académisme, il choisira la tradition de la peinture française. Dès ses débuts, il s'impose par la vision d'un monde harmonieux, mais d'une expression fougueuse, rugueuse qui retient l'attention de nombreux critiques.
Un peintre qui grave ne marque pas sa place en dominant la technique, mais par son langage qui n'appartient qu'à lui. Terechkovitch a mené son oeuvre graphique tout au long de sa vie en écho de son oeuvre peint. Son intimité avec Pierre Bonnard, pour lequel il avait une grande admiration, inscrit l'oeuvre de notre artiste dans la tradition des peintres-graveurs qui travaillent chaque estampe de leur main pour en faire une oeuvre originale.
Il a consacré très largement son activité de lithographe à nombre d'écrivains: Tolstoï, Tchékov, Maupassant, Colette...
Entre 1947 et 1975, Terechkovitch réalise vingt-huit affiches qui marquent de sa personnalité son apport à l'estampe.
D'innombrables expositions Terechkovitch en Europe, aux Etats-Unis et au Japon ont contribué à faire rayonner son oeuvre et à travers elle toute "La seconde Ecole de Paris". Récemment, c'est Menton, où il passa tant d'années, qui proposait une approche thématique de son oeuvre sur papier dans une exposition qui réunissait pour la première fois lithographies, illustrations de livres et affiches.
Il était donc grand temps de réunir en un livre d'art l'ensemble de son oeuvre lithographié sous la forme d'un catalogue raisonné.
L'auteur est d'une part licenciée en Histoire de l'art. Un diplôme de Russe lui a permis d'autre part d'avoir accès à des documents de famille originaux et inédits, et d'enrichir ainsi sa recherche sur l'oeuvre et la vie de son père. France Terechkovitch a rédigé plusieurs articles sur des graveurs pour la célèbre revue STYLE de Pierre Cailler. Elle a été conservatrice-adjointe au Musée Bardo de Tunis pendant des années. Enfin, elle a créé la galerie La Lithographie, avenue Matignon à Paris, où elle a présenté pendant 30 ans des estampes de très nombreux artistes.
Index, Bibliographie donnant la liste des ouvrages illustrés par l'artiste.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !