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A l'été 1870, en quelques semaines, la France est défaite par la Prusse, le Second Empire s'effondre, le pays est envahi. De cette humiliante déroute, Ludovic Halévy se fait le chroniqueur, plutôt le reporter de guerre, au sens moderne du terme, publiant L'invasion, souvenirs et récits. En 1872, le livre rencontre un large succès, comme s'il donnait corps à une conscience nationale meurtrie. En 1870, Ludovic Halévy est déjà célèbre.
À 36 ans, il a écrit, avec son compère Henri Meilhac, la plupart des opérettes de Jacques Offenbach, dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) ou La Périchole (1869). Son esprit, son goût, son raffinement, son sens du loufoque ont fait merveille. Dans L'invasion, si les récits sont enlevés, captivants mêmes, c'est un autre écrivain qui apparaît, mêlant profondeur et humanité.
Un écrivain modeste, comme le sont les grands journalistes en temps de guerre : il fait parler les autres, ceux qui souffrent au front, battus, épuisés, humiliés, parfois héroïques, souvent simples soldats égarés dans la défaite. Comme il le dit : "J'ai fait office de sténographe, rien de plus". Mais ici, le journalisme dans ce qu'il a de plus vif rencontre l'histoire dans ce qu'elle peut avoir de plus pathétique.
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