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L'insoutenable fragilité de l'être

Couverture du livre « L'insoutenable fragilité de l'être » de Veronique D' Anthonay aux éditions Editions Bel Orme
Résumé:

L'existence humaine est aussi belle et fragile que les battements d'ailes d'un papillon Les personnages de ces dix nouvelles ont des profils très différents, mais ils ont en commun une fragilité qu'ils essayent de combattre, d'oublier ou d'ignorer.
Pourquoi ?
Cette fragilité est-elle si... Voir plus

L'existence humaine est aussi belle et fragile que les battements d'ailes d'un papillon Les personnages de ces dix nouvelles ont des profils très différents, mais ils ont en commun une fragilité qu'ils essayent de combattre, d'oublier ou d'ignorer.
Pourquoi ?
Cette fragilité est-elle si tragique ?
N'est-elle pas aussi le signe de notre humanité, à la fois laide et belle, triste et gaie, insoutenable et précieuse ?
Ces histoires singulières d'individus prisonniers de leurs pulsions, de leurs émotions ou de leurs destins entraînent le lecteur dans des aventures parfois drôles, angoissantes et touchantes, mais qui résonnent comme un écho à nos propres existences.

Explication du titre :
Pourquoi l'insoutenable fragilité ? C'était pendant le 1er confinement, je décide de relire certains livres de ma bibliothèque. Le 1er choix se porte, vous l'aurez sans doute deviné, sur L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera. La couverture assez évaporée, comme un nuage, et le titre me tentent. J'avoue que j'ai un peu oublié l'histoire, lue pendant mes études à la Sorbonne. Donc il y a longtemps, j'avoue !!!! Le personnage principal, Tomas, ne voit plus du tout son fils après un divorce. Pourquoi ? On a l'impression en lisant Kundera que Tomas s'en fout. C'est triste, choquant, mais il s'en fout car il rêve d'une vie légère sans poids ni pesanteur et son ex- femme lui met trop de contraintes sur les horaires. Du coup, il abandonne la lutte, abdique, renonce. Dingue, n'est-ce pas ? Un vrai lâche ? J'ai pensé, à ce moment-là - sans vouloir l'excuser, mais pour le comprendre -, qu'il était trop fragile pour supporter les conflits. Au lieu d'accepter sa fragilité et de travailler dessus, il se prive de son enfant. Alors c'est mon analyse, car pour moi cette légèreté affichée de Tomas était pour le coup vraiment insoutenable et j'ai trouvé la fragilité plus acceptable. C'est de là que l'idée d'écrire une série d'histoires sur ce thème m'est venue, j'ai eu envie d'explorer cet aspect de nos personnalités. En plus, la période que nous traversions s'y prêtait bien. En revanche, j'ai aimé prendre du recul et dédramatiser les événements en traitant mes nouvelles avec beaucoup d'humour, parfois noir, c'est vrai, quand le personnage n'est pas lucide sur lui-même. Il y a une vraie réflexion en développement personnel dans mes histoires. Avec cette question : la légèreté n'est-elle pas le dernier refuge de la fragilité ? Et quand enfin on ouvre les yeux sur cette fragilité qui peut faire peur, quand enfin on la voit vraiment, n'est-ce pas ce pas le meilleur moyen d'avancer et d'en faire une force ?

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