"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littérairePalmarès Le Point - Les 30 livres de 2022« Cette grande joie sombre du désir qui rapproche les hommes et les femmes, ça me passionne, ça me réjouit, ça m'émeut au plus profond de moi-même. C'est ce désir pulsion de vie que j'aime et que j'ai envie de raconter dans mes livres ». E. B. Peut-on rester femme en devenant mère ? Peut-on rester soi dans le désir des hommes ?Avec humour et mordant, Emma Becker confirme son talent littéraire. « Le roman renouvelle brillamment le genre de l'autofiction. » Page des libraires« Héritière impétueuse d'Hervé Guibert et Guillaume Dustan, Emma Becker déconstruit la sexualité hétérosexuelle comme ils ont construit la littérature homosexuelle : rageusement. » Technikart« Sous l'égide de Louis Calaferte, l'auteur de Septentrion, Emma Becker dit le pathétique et le délicieux, le frisson et la comédie du plaisir. » Christine Ferniot, Télérama« Emma Becker ne dissimule rien des contradictions, des ambivalences, des orgasmes et de la misère, de la vérité et des mensonges. » Marc Weitzmann, Le Magazine littéraire« L'auteure sait saisir et retranscrire la beauté, tout en faisant souvent preuve d'humour et d'une légèreté grave qui caresse le regard. » Quentin Girard, Libération« De la littérature pure. Ce que raconte Emma Becker compte moins que la manière, physique et intellectuelle, dont elle le raconte. » Jérôme Garcin, L'ObsSélection Prix Décembre
Le livre commence sur la fin de vie et la mort du grand-père de la narratrice.
Puis elle parle de son mari, Lenny, et de leur bébé, Isidore.
Ensuite elle nous fait part de sa vie amoureuse, ou plutôt sexuelle.
Et sa sexualité, elle la vit à un rythme effréné.
Prostituée dans une maison close, elle multiplie d'autre part les expériences sexuelles plus personnelles.
Bon, page 100, j'ai refermé le livre.
Je ne me sentais pas d'assister à tout cela jusqu'à la page 366.
Je ne comprends pas ce livre, ses intentions, son utilité.
Je laisse Emma Becker à sa vie, à ses relations, à son destin.
Ce livre ne plaira pas à tout le monde ! C’est un roman décapant qui va déranger et en faire parler plus d’un d’autant plus qu’Emma Becker ne mâche pas ses mots.
Dès les premières pages, l’autrice donne le ton sur le besoin de se sentir vivante (en danger) à travers le regard d'un homme.
« Peut-on rester femme en devenant mère ?Peut-on rester soi dans le désir des hommes ? »
Emma Becker se livre sans tabou, nous parle du désir de la femme et de ses relations avec les hommes avec beaucoup de franchise et d’authenticité.
Emma a une trentaine d’années, maman d’un petit garçon se prénommant Isidore, et en couple libre avec Lenny. (Tellement libre que ça peut en choquer plus d’un) mais comment lutter contre la routine ?!
Elle nous parle de sa famille, de la mort, de ses aventures et ses envies sexuelles… Emma Becker nous parle de plein de choses… Quelquefois en vrac, parfois de manière jolie et parfois de manière salasse. Elle enchaîne les relations en comblant un vide et cherche un équilibre entre son rôle de mère et ses relations avec les hommes.
D’une plume crue, fluide, libérée et tantôt vulgaire, Emma nous transporte dans son intimité mêlant sexe, déception, et humour.
J’ai trouvé la fin légèrement banale néanmoins magnifique bref je n’en dirai pas plus.
Malgré quelques longueurs j’ai aimé ce roman et je trouve l’autrice audacieuse.
Emma Becker nous prouve une fois de plus son talent littéraire dans un univers bien à elle.
Dans son précédent récit, « La Maison », Emma Becker nous faisait partager, à la manière d'une journaliste « embedded », son expérience insolite dans un bordel de Berlin. Cette lecture avait été une découverte intéressante.
Dans « L'Inconduite », elle nous raconte sa vie dans ses dimensions les plus triviales. En couple depuis sept ans et maman d'un petit Isidore, Emma n'a pas renié ses envies frénétiques de sexe.
Se trouvant irrésistible, elle multiplie les coups plus ou moins bons. Jusqu'au jour où un homme fantasmé, bien connu du milieu germanopratin, lui résiste.
Au-delà des scènes de fesses un peu pénibles tellement elles sont nombreuses, j'ai aimé, en cette époque de bien-pensance où les rapports entre les femmes et les hommes sont scrutés avec méfiance, qu'une représentante du sexe dit faible assume ses choix de collectionner les aventures pour assouvir une libido fougueuse.
L'autrice a aussi le sens de la formule, un humour qui allège la crudité des propos et une capacité à dynamiter, grâce à l'autodérision et à l'ironie, le sérieux de l'existence.
Mais, après avoir refermé le livre, que reste-t-il ? L'impression que celle qui porte le même prénom qu'une célèbre héroïne neurasthénique de Flaubert, accumule les amants juste pour se sentir vivante, effleurer le bonheur et être un peu aimée pour elle-même, et pas seulement pour ses prouesses techniques.
Emma aurait finalement l'âme d'une midinette déçue par la banalité d'un quotidien sur lequel elle saupoudre un peu de piment.
EXTRAITS
Peut-être que le bonheur c'était se distraire de la monotonie par le plaisir.
Il y a trop à vivre pour écrire.
http://papivore.net/litterature-francophone/critique-linconduite-emma-becker-albin-michel/
Livre où l’héroïne principale ne passe son temps qu’à penser ou à faire l’amour, et se droguer !
Inintéressant au possible … enfin pour moi.
A la103ème page ... je me suis dit c’est suffisant !
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