Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui dans le Nebraska après quinze mois passés dans un centre de détention pour mineurs. Il y retrouve Billy, son cadet de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s'apprête à saisir la ferme familiale.
Ils doivent partir, mais où ? Les deux frères visent la Californie, où ils espèrent retrouver leur mère après avoir découvert les cartes postales qu'elle leur a envoyées tout au long de la Lincoln Highway, la route mythique qu'elle a empruntée pour fuir à l'autre bout des États-Unis. Mais leur plan est chamboulé lorsque deux codétenus d'Emmett, en cavale, décident de se joindre à eux...
Tissant dans un voyage tourbillonnant les grands motifs de l'Americana, Amor Towles livre une véritable épopée dans la tradition du road novel.
Un roman découvert en 2022 en grand format lors de la rentrée littéraire. Lincoln Highway est un road trip sur les routes américaine, deux frères se retrouve après que l'aîné sort de de prison et la mort de la père, sans oublier une mère absente depuis de nombreuses années.
La ferme familial étant sur le point d'être saisi Emmet et Billy partent en direction de la Californie, mais deux codétenus d’Emmett en cavale, le roublard Duchess et son acolyte Woolly vont chamboulés le projets des frères.
Ce road trip choral sous forme de course poursuite avec des personnages attachants qui nous permet de découvrir de beaux décors, de retrouver des personnalités comme Sinatra, une épopée qui parle aussi de cette société américaine, d'amour fraternel, des tragédies et de l'humours, les conditions pénitencier, le rêve américain et la grande dépression.
" Bien sûr qu'il avait toute la vie devant lui, et qu'il devait s'occuper de son frère. Bien sûr qu'il avait été l'agent du mauvais sort, pas celui qui l'avait provoqué. Mais là où il n'était pas d'accord, c'était sur l'idée qu'il avait payé entièrement sa dette car peu importe la part du hasard dans les événements, quand vous avez de vos propres mains mis un terme à l'existence d'un autre homme ici-bas, il vous faudra, si vous voulez prouver au Très-Haut que vous êtes digne de Sa miséricorde, rien de moins que votre vie entière."
Au départ Emmet, 18 ans et son petit frère Billy, 8 ans, devaient suivre le trajet de leur mère qui les a quittés juste après la naissance de Billy, en 1946.
Les cartes postales qu’ils retrouvent dans le bureau de leur père décédé, ont été postées tout au long de la Lincoln Highway qui relie New-York à Los Angeles.
Alors à sa sortie de la maison de redressement de Salina en 1954, c’est sur cette route qu’Emmet entraîne son frère, avec la ferme intention de retrouver leur mère.
Mais c’était sans compter sur l’évasion de deux compagnons de pénitencier, Duchess petit délinquant fils d’un comédien itinérant et Wooly, enfant de bonne famille rejeté par les siens, qui se joignent à eux pour ce périple.
Un incroyable voyage en voiture et en train, dans lequel rien ne se déroule comme prévu mais qui porte toute l’énergie et les espoirs de cette jeunesse en quête d’une vie meilleure.
Ce roman choral est non seulement une mine d’anecdotes, d’aventures et de rencontres mais c’est également un témoignage sur l’Americana, cette époque de l’après-guerre qui caractérisait le Rêve américain.
Amor Towles nous plonge, avec ses quatre personnages et tous les gens qu’ils vont croiser, dans la culture populaire des Etats-Unis du milieu du XXème siècle, avec humour et inventivité et c’est un régal.
Que les histoires racontent le passé de chacun, qu’elles soient extraites d’une anthologie des voyageurs ou qu’elles relatent le périple de ces jeunes américains à travers les états du Nord-Est, ce roman est un tourbillon qui nous happe dans un rythme effréné et nous abandonne sur le bord de la route, sonné et conquis.
Alors allez faire un tour sur la Lincoln Highway, le voyage est réjouissant.
Lincoln Highway - Amor Towles
Si Emmet, 18 ans, a fini de purger sa peine de quinze mois dans la ferme pénitentiaire de Salina dans le Kansas, il en est tout autre pour Woolly et Duchess qui se sont invité dans le coffre du directeur de la prison.
Après les déboires financiers de son père, Emmet doit se séparer de la maison familiale. C’est avec son frère Billy, âgé de 8 ans, que le périple doit commencer vers la Californie pour retrouver leur mère qui les a abandonnés des années plus tôt. Seulement le voyage avec deux codétenus ne va pas se dérouler selon ses propres plans.
Un roman choral qui s’établit en 1954 ou chaque chapitre porte tour à tour un prénom et fait avancer l’histoire sur la première route à traverser les Etats-Unis, la Lincoln Highway.
Personnellement, j’ai découvert certaines longueurs dans l’aventure et je me désole d’un décor assez pauvre sur la description des paysages, mais les 630 pages ont été pensées pour l’esprit des personnages et les profils dessinés par l’auteur aux détails soignés donnent à cette histoire le temps de les apprécier. On imagine aisément l’univers américain par cette façon de parler et de se mouvoir. C’est un roman très agréable à lire.
En juin 1954, Emmett Watson, dix-huit ans, est ramené chez lui dans le Nebraska par le directeur du centre de détention pour mineur où il vient de purger une peine d'un an pour homicide involontaire. Sa mère est partie depuis longtemps, son père vient de mourrir et la ferme familiale est saisie par la banque. L'intention d'Emmett est de récupérer Billy, son frère de huit ans et de partir vers l'ouest où ils pourront recommencer leur vie. Mais deux de ses amis du centre de détention se sont cachés dans le coffre de la voiture du directeur et ils ont élaboré un plan totalement différent pour la suite.
S'étendant sur seulement dix jours et raconté de plusieurs points de vue, ce roman est un livre de conteur. Le début prometteur et captivant, un peu comme un Luca di Fulvio américain, m’a rapidement fait penser que je tenais là du 5 étoiles. Malheureusement la suite n’a pas été aussi enthousiasmante.
Dès que le road-trip commence, les choses deviennent plutôt répétitives. Les péripéties s’enchainent. Encore, encore… et bien évidemment sur 500 pages l’intérêt s’émousse par moment.
Surtout que Emmett et Billy ne sont que deux personnages parmi les autres. L’auteur fait le choix de donner suffisamment de temps à chaque protagoniste pour que l’on connaisse le passé de chacun. C’est en général quelque chose que j’apprécie mais ici j’ai trouvé que ce n’était pas vital pour l'histoire. La relation entre Emmett et son petit frère aurait méritée d’avoir la vedette et inclure toutes ses digressions rend le récit artificiellement gonflé et flou.
C’est une lecture dans l’ensemble agréable qui développe de jolis thèmes comme l’amitié, la loyauté et qui trouvera son public. Pour moi, arrivée au bout de la route, j’ai un léger sentiment de manque de consistance.
L'Amérique, avec ses grandes étendues, ses villes immenses et ses routes sans fin est souvent le prétexte à des textes sur la route, sur le re départ. Quitter le lieu actuel pour un monde meilleur, le fameux american dream.
Cette fois, nous allons être embarqué sur la Lincoln highway, cette route qui part de Time square à NYC et aboutit en Californie.
Cela tombe bien car c'est là que deux frères veulent aller.
Nous sommes en Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui, dans le Nebraska, après avoir passé quinze mois dans un centre de détention pour mineur. Il y retrouve Billy, son frère de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s’apprête à saisir la ferme familiale. Les deux frères doivent partir, mais où aller ? Leur choix se porte sur la Californie : Billy espère y rejoindre leur mère après avoir découvert les cartes postales que celle-ci leur a envoyées tout au long de la Lincoln Highway, route mythique qu’elle a empruntée des années plus tôt pour fuir à l’autre bout du pays.Mais il va falloir s'occuper et se "débarrasser" des deux jeunes rencontrés dans la ferme prison.
Livre choral, l'auteur va nous raconter, par chacun de ses personnages , ce voyage et surtout les détours, avant de pouvoir la prendre cette mythique route.
Nous nous attachons à l’ensemble de ces personnages, Emmet, le frère aîné, qui a purgé sa peine et veut repartir à zéro et pourquoi pas en Californie, Billy, l'espiègle petit frère, monsieur "je sais tout", qui ne lâche jamais sa fameuse encyclopédie du professeur Abacus Abernathe, les deux compagnons imposés de voyage, Duchess, fils d'un acteur de théâtre et qu'il aimerait tant retrouver, Wooly, fils d'une riche famille, un peu border line et qui lui irait bien chercher le trésor caché de son grand père, dans les aridonrocks, Ulysse, rencontré dans le train qui les conduit vers NYC, Sally, la jeune voisine qui s'est occupée du jeune Billy, lors de l'absence de Emmet.
Car cette fameuse Lincoln Highway qui doit les conduire en Californie, ; ils ne vont pas la prendre immédiatement, car il va falloir aller à NYC récupérer la voiture d'Emmet, "emprunté" par ses deux acolytes de prison.
A travers les chapitres racontés par chacun, Amor Towle tisse son histoire et nous raconte l'Amérique des années 50-60, la vie de ces jeunes, leurs espoirs, leurs magouilles pour s'en sortir...
On pense bien sûr à Jack Kerouac, John Steinbeck, Jack London, mais Amor Towles a sa manière à lui de nous raconter cette histoire avec les différents points de vue, ressentis de ces personnages. De belles scènes, qu'elles soient intimes, comme certaines rencontres (dans le wagon qui les emmène à NYC ou dans un bar) ou plus spectaculaires, comme ce petit matin dans un orphelinat. Il fait le portrait touchant de jeunes garçons (car il n'y a qu'un portrait d'une femme, Sally, la jeune voisine qui cuisine bien mais a aussi un sacré caractère et une belle volonté) et de leurs aventures.
J'ai apprécié cheminer, avancer, reculer avec ses différents personnages et les rencontres qu'ils font. L'auteur décrit très bien les petits gens, des clowns, des clochards, des acteurs sans emploi, des mendiants, des femmes au foyer, des colporteurs, des prostituées au grand cœur, des prédicateurs.
Le portrait d'une Amérique des années 50, loin des cartes postales et d'êtres qui vivent le long de cette mythique Lincoln Highway.
Mais l'american dream est toujours possible malgré des embûches.
#LincolnHighway #NetGalleyFrance
Ouvrage trépidant qui ne laisse pas respiré le lecteur. J
’ai beaucoup aimé suivre ces jeunes garçons et leur(s) histoire(s) chaotique(s).
Ce roman est bien écrit et est fluide à la lecture.
J’avais vraiment envie de connaître sa fin.
Dans la veine des grands romans d’aventure, Amor Towles nous entraîne, en 1954, sur les routes et les voix ferrées américaines. Pendant 10 jours, Emmett, accompagné de Billy son petit frère, se lance, sans un sou, à la poursuite de sa voiture que deux de ses amis, Duchess et Woolly, lui ont empruntée. Lincoln Highway est un roman initiatique, rocambolesque et trépidant, aux multiples rebondissements, qui commence dans une petite ville du Nebraska près de la mythique autoroute et conduit les 4 garçons jusqu'à New York. N'ayant pas d'argent Emmett et Billy sont contraints de voyager clandestinement dans des wagons de marchandises. Le voyage est périlleux et rocambolesque, surtout quand il faut passer de wagon en wagon. Et une fois arrivés à New-York, l'aventure est loin d'être terminée. Je n’ai pu m’empêcher de penser à Jules Verne et, particulièrement, à son Voyage en 80 jours. L'auteur fait aussi de nombreuses références à Homère et au voyage d'Ulysse.
Lincoln Highway est un roman choral. Les chapitres sont assez courts et chacun se réfère à un des protagonistes. L'auteur alterne le "je" et le "il", ce qui donne l’impression que chaque personnage est le personnage principal. En entrant petit à petit dans l'univers de chacun des garçons, on perçoit ses failles et ses secrets. Quant au petit frère, c'est un "Monsieur je sais tout", mais il est plein de bon sens.
Les trois jeunes hommes, qui se sont connus dans un centre pour délinquants, ont derrière eux un passé assez chaotique. L’auteur sait parfaitement captiver son lecteur en instillant au compte-goutte les détails des événements qui ont conduit les garçons à ce centre de rétention. L'auteur révèle les contradictions de ses personnages et les laisse face à leur libre arbitre, credo de la pensée américaine. L’auteur en profite pour nous livrer une intéressante peinture de la société américaine des années d'après-guerre.
Malgré l'apparition très épisodique d'une jeune femme à la forte personnalité, c'est avant tout une histoire de garçons. Une histoire dans laquelle l'amitié et un certain sens de l'honneur ne sont pas des mots vains. Les protagonistes sont parfois borderlines mais inoubliables, attachants bien que exaspérants. Il y a de la noblesse en chacun d'eux. Les personnages secondaires sont, eux aussi, attachants comme Ulysse ou même le caricatural professeur Abacus Abernathe. Cette odyssée passionnante est pleine de bons sentiments mais on y croise aussi le mal. On passe continuellement de la comédie à la tragédie.
La fin surprenante donne un nouvel éclairage au propos de l'auteur. Je ne m'y attendais vraiment pas.
Amor Towles est un remarquable conteur, très inventif, qui sait nous captiver malgré toutes les digressions dont il émaille son récit. Son écriture est alerte, le rythme soutenu et les 640 pages se dévorent à toute allure. J'en aurai bien repris un peu ! Le voyage n’est pas vraiment terminé pour certains d’entre eux et je verrais bien une suite à ces aventures insolites. En attendant je vais m’empresser de me procurer le précédent ouvrage de Amor Towles Un gentleman à Moscou.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/08/24/lincoln-highway-de-amor-towles/
Lu en tant que membre du jury du prix des lecteurs FNAC 2022
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