"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'estocade est parfaite, le toro meurt rapidement. La foule, subjuguée agite les mouchoirs blancs et la présidence lui accorde une oreille, la première d'une innombrable série. " A contre-jour, dans le couloir qui mène à l'arène, un toréro patiente. Quelques gestes encore, une ultime répétition. Le poignet souple, le corps tendu, faire glisser la cape sur le sol, d'un côté à l'autre. Au centre du théâtre, sous les clameurs, le grenat de la capote associé à l'habit de lumière étale enfin sa superbe.
Linarès, au nord de l'Andalousie, le 28 août 1947. Le célèbre matador Manolete est au cartel d'une corrida où il doit affronter deux toros à la sinistre réputation. Manolete, après avoir été adulé, commence à être décrié par une frange d'aficionados suite à des manipulations politiques, provoquant chez lui une certaine lassitude morale.
Vie et mort d'un matador sous le régime franquiste. Ou comment un destin hors du commun mêle grandeur, tragédie et désespoir, soit l'identité de l'Espagne des années 1930 et 40.
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