80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nous souffrons, paraît-il, d'un excès, d'une prolifération d'images : corps soumis à des modèles hygiéniques, politique " spectaculaire ", irradation permanente de notre vie quotidienne par la publicité, " réalités virtuelles ", etc.
Mais s'agit-il encore d'images ? Rien n'est moins certain, car une image convoque toujours un dehors, ce qu'elle présente au regard est toujours comme en dehors d'elle-même. Or, notre époque ne souffre-t-elle pas, précisément, d'un manque de dehors ? Il nous faut réinterroger toutes les catégories qui ont servi à définir ce qu'est l'image afin de répondre à ces questions : qu'est-il arrivé aux images lorsque le Capital s'est substitué à Dieu et à l'Etat ? Sont-elles devenues athéologiques et apolitiques ? Quels rapports se nouent entre les " réalités virtuelles " et le régime d'immanence sans dehors que construit notre capitalisme hyperspectaculaire ? Quelle politique, quel art seraient capables de s'y opposer ?
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