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Japon, 1600. Musashi Miyamoto était le plus grand guerrier de tous les temps. Avant que lui et ses hommes ne soient vaincus lors de la bataille de Sekigahara qui a vu les Armées de l'Est renverser l'ancien pouvoir.
Survivant mais seul, Musashi doute. Jusqu'alors, il avait vécu et combattu comme un samouraï, fier de sa tradition, loyal aux préceptes de la Voie. Depuis sa défaite, se soumettre aux exigences de l'Honneur, l'une des sept vertus du samouraï, signifie se donner la mort. Et Musashi veut vivre.
Mais, considéré comme un ennemi de la nation, sa tête est mise à prix. S'il a renoncé à la violence, il lui faut se protéger et préparer sa vengeance contre ceux qui veulent sa mort. Pour cela, il n'a qu'un adage : « Le sabre donne la vie. Le sabre donne la mort. » Après le somptueux Samouraï, David Kirk livre une épopée captivante du Japon au XVIIe siècle et fait revivre une figure emblématique : le guerrier de légende Musashi Miyamoto, auteur du célèbre Traité des Cinq Roues.
Musashi fait parti des samouraïs ayant perdu la guerre, il devrait donc procéder au seppuku et mourir mais il ne voit plus les choses ainsi, renie la voie et devient un fugitif rejeté par tous. Akiyama est envoyé à sa recherche pour le tuer.
Ces deux personnages sont rejetés de cette société rigide et leur façon de vivre ce rejet est opposé. Akiyama se jette à corps perdu dans la voie dans l'espoir d'obtenir de la reconnaissance alors que Musashi n'attend plus rien et tente de faire ouvrir les yeux aux gens. Leur rencontre lance un dialogue de sourds comme s'ils ne venaient pas de la même planète et permet de découvrir la voie, sa culture et ses traditions de manière très vivante et non manichéenne.
C'est une histoire où l'honneur, la vengeance, les principes sont poussés à l'extrême et c'est très intéressant de découvrir cette tradition sous la forme d'un récit où cohabite différents avis.
Le rythme de narration est ce qui m'a le plus marquée voire déroutée, c'est très hétérogène et saccadé, illustrant des choix d'écriture très marqués.
Dans cette histoire, se côtoient des passages très contemplatifs/descriptifs et d'autres centrés sur l'action, des passages lents et d'autres très rapides… Par exemple, on a plusieurs pages rien que pour décrire la finalisation de la création d'un sabre mais on ne prend pas le temps de mettre une phrase expliquant qu'il y a eu un trajet entre deux chapitres consécutifs. le parti pris ici est de ne mettre que ce qui est considéré comme essentiel. Ca crée un effet patchwork assez étrange où les transitions sont jugées superflues. Malgré ce rythme et cet aspect saccadé la lecture reste très fluide et intéressante, ça passe crème.
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