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L'homme qui en savait trop

Couverture du livre « L'homme qui en savait trop » de Laurent Alexandre et David Angevin aux éditions Robert Laffont
Résumé:

En décodant Enigma, la machine de cryptage des forces allemandes, fierté du régime hitlérien sur laquelle les services secrets alliés se cassaient les dents depuis de longs mois, Alan Turing, génial mathématicien anglais embauché par Churchill, a largement influé sur le cours de l'histoire. En... Voir plus

En décodant Enigma, la machine de cryptage des forces allemandes, fierté du régime hitlérien sur laquelle les services secrets alliés se cassaient les dents depuis de longs mois, Alan Turing, génial mathématicien anglais embauché par Churchill, a largement influé sur le cours de l'histoire. En créant l'ordinateur, il a inventé le futur.
Véritable héros de guerre, père spirituel de Steve Jobs, précurseur dès 1950 des débats controversés sur l'intelligence artificielle (avec le « test de Turing »), il reste pourtant largement méconnu du grand public. Or la vie de ce jeune homosexuel au QI exceptionnel, mort d'empoisonnement au cyanure dans des circonstances suspectes en 1954, en pleine guerre froide, peu après avoir choisi la castration chimique pour échapper à la prison, est un véritable roman. Un thriller, même, où se croisent Churchill, Eisenhower, Hitler, Truman, Staline, les espions de Cambridge, de Gaulle, et jusqu'à l'ombre inquiétante de John Edgar Hoover. Dans l'Angleterre puritaine et ultraconservatrice de l'après-guerre, influencée par le maccarthysme américain, qui avait intérêt à faire éliminer Turing, l'homme qui en savait trop ?
On dévore comme un page-turner ce roman extrêmement documenté, où se mêlent histoire, science, espionnage, secrets d'État et parcours intime, chaotique, d'un destin exceptionnel.

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Avis (2)

  • J'ai très vite accroché au personnage, et j'ai trouvé qu'on se plonger bien dans son quotidien. Lors de la lecture, j'étais vraiment à fond, rien d'autre à côté ne pouvais m'empêcher de tourner les pages les unes après les autres. J'ai vraiment adoré !! La fin est bouleversante, j'en ai eu les...
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    J'ai très vite accroché au personnage, et j'ai trouvé qu'on se plonger bien dans son quotidien. Lors de la lecture, j'étais vraiment à fond, rien d'autre à côté ne pouvais m'empêcher de tourner les pages les unes après les autres. J'ai vraiment adoré !! La fin est bouleversante, j'en ai eu les larmes aux yeux.
    Mais je trouve que c'est un livre à conseiller !

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  • Ce roman se déroule dans un futur proche, dans lequel un grand chef d’entreprise à réussi en toute discrétion à faire naitre une Intelligence Artificielle. Cette IA est obnubilée par l’histoire d’Allan Turing qu’elle considère comme son père et elle lance une enquête à son sujet.
    Un résumé...
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    Ce roman se déroule dans un futur proche, dans lequel un grand chef d’entreprise à réussi en toute discrétion à faire naitre une Intelligence Artificielle. Cette IA est obnubilée par l’histoire d’Allan Turing qu’elle considère comme son père et elle lance une enquête à son sujet.
    Un résumé alléchant, non ? Certes, mais encore eut-il fallu que le récit tienne ses promesses, ce qui est loin d’être le cas ! Je m’attendais à un livre mêlant histoire et science, à la place j’ai eu l’impression de lire une espèce de « fourre-tout », utilisant le retour en grâce de Alan Turing (merci au très beau film « imitation game » !) pour monter de toute pièce un mélange insipide d’espionnage, d’Histoire, d’enquête policière et de science fiction.
    Chacun des éléments pris tour à tour manque franchement de finesse. On nous ressort notamment mille poncifs autour de Hoover (mais sans poser les vraies questions liées à ses obsessions anti communistes et homophobes alors qu’il était lui-même homosexuel), de l’intelligence artificielle (sans nous inviter à une vraie réflexion sur le fond du sujet), de l’humanité « améliorée » (en présentant le « anti » comme des imbéciles qui ont déjà perdu la guerre sans le savoir).
    Résultat, le récit est profondément indigeste, et rien ne crée de lien réel entre le passé évoqué lors de l’enquête et le présent tel qu’il est imaginé, avec cette IA qui agit comme une enfant gâtée et pénible à laquelle son créateur passe tous les caprices. Un créateur lui-même totalement accro à la réalité virtuelle sensée le renvoyer à l’époque de Turing ! Mais comment croire une seule seconde que l’entrepreneur (sous entendu comme étant le plus puissant du monde) puisse passer autant de temps à « faire mumuse » dans un passé reconstitué ?
    Le style d’écriture est lui aussi plutôt décevant, trop lent pour être qualifié de « page turner », trop familier pour être agréable à lire (oui, nous avons compris, être homosexuel dans les 40’s/50’s en Angleterre était très compliqué, mais était-il utile d’en rajouter sans cesse dans le vocabulaire ?).
    Alan Turing aurait mérité bien mieux que ce roman ultra décevant : une vraie enquête policière digne de ce nom autour de son « vrai faux » ( ?) suicide ; une vraie belle reconstitution de ce qu’il a apporté (décryptage du code Enigma, pensées sur la création de « computeurs artificiels », …) ; surtout une vraie réflexion sur ce que le mot « intelligence » signifie, à l’heure du débat autour de l’intelligence artificielle.
    Vous l’avez compris, je ne vous le recommande pas ! Mais ce n’est que mon avis bien sûr !
    http://desmotssurunepage.eklablog.com/un-melange-des-genres-qui-m-a-laissee-sur-ma-faim-a126145614

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