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Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu'où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ? John Gilkey a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C'était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libraire irascible, qui s'improvise détective et mène l'enquête.
Une enquête qui nous emmène dans les dessous de la bibliophilie, de la collection à la folie.
Un très bon moment de lecture, surtout quand on adore les livres !
La journaliste Allison Hoover Bartlett a mené son enquête sur un voleur d'ouvrages rares.
Est vous jusqu'où iriez vous par amour des livres ?
Pour John Gilkey, l'amour des livres se transforme en une folie qui l'a poussé à aller très loin pour posséder l'exemplaire tant envié.
Je ne m'attendais pas à ce genre de roman qui est plutôt un document très passionnant autour de ces collectionneurs de livres rares.
La rencontre de John Gilkey fût fort intéressante, ma curiosité piquée j'ai envie d'apprendre à connaître ce voleur plutôt sympathique !
Les anecdotes sur ses duperies sont romanesques !
Qui n’a pas admiré ces majestueuses bibliothèques que l’on découvre dans les grands classiques du cinéma anglais ou américain, qui posent leurs propriétaires comme appartenant à une certaine élite, celle des intellectuels cultivés, celle des bourgeois amateurs de belles lettres. C’est peut-être ce qui a séduit John Charles Gilkey, né en 1968 aux USA. Ce passionné de livres anciens et de manuscrits en a dérobé pour environ 200 000 dollars, dans des salons du livre, chez des libraires, ou dans des bibliothèques. Son but ? Posséder les livres répertoriés par la liste des 100 meilleurs romans de Modern Librairy. Dans son imaginaire, posséder une belle bibliothèque est le signe d’appartenance à une classe sociale supérieure, et certainement à ses yeux de grande respectabilité.
Pendant quelques années, il a utilisé des reçus de cartes bancaires qu’il avait subtilisé lors de ses courts emplois successifs aux rayons du Saks Fith avenue de San Francisco. Très prudent et futé, il prenait son temps pour utiliser les numéros de comptes ainsi volés. Il agissait par téléphone pour demander les livres qu’il avait repéré sur les sites des grandes librairies spécialisées dans le livre rare.
Allison Hoover Bartlett l’a rencontré. Elle le fait parler et agir sous nos yeux sidérés par tant d’audace et tant de manque de respect pour les libraires qu’il a spoliés pendant des années, et ce apparemment sans aucun scrupule. Comme s’il considérait tout simplement que ces livres lui étaient dus ! On remarque d’ailleurs en lisant les entretiens qu’elle a eu avec John Gilkey qu’il ne lui dévoile certains vols que lorsqu’il sait pertinemment qu’il y a prescription ! Il faut dire qu’il ne volait pas pour spéculer ou pour revendre, mais bien pour garder chez lui tous ces livres exceptionnels.
Face à ce voleur passionné mais bien peu scrupuleux, on trouve donc Ken Sanders, un libraire de Salt Lake City aussi passionné que lui, mais qui tient à préserver son travail et celui de ses collègues libraires en livres anciens comme lui ; il va le traquer sans relâche, mettant en place d’abord un fichier répertoriant quels livres volés et à qui, puis une stratégie pour arriver à le confondre.
Lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/19/lhomme-qui-aimait-trop-les-livres-allison-hoover-bartlett/
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